Mats Sundin affirme qu'il savourera chaque minute passée sur la patinoire dans ces séries éliminatoires, alors que chaque moment le rapproche un peu plus de la retraite.

Combien de minutes cela va impliquer en tout? Tout dépendra de la façon dont les Canucks de Vancouver réagiront dans leur série du premier tour contre les Blues de St. Louis, qui s'amorcera mercredi à GM Place.

«Il ne me reste plus beaucoup d'occasions en banque, et que je joue l'an prochain ou pas, aucun doute que je suis en fin de carrière», a souligné Sundin, mardi, alors que le vétéran de 38 ans s'apprête à disputer le 84e match éliminatoire de sa carrière.

«À mon âge, je suis reconnaissant de faire partie de tout ceci et je vais savourer chaque présence sur la patinoire, chaque occasion de me mesurer à l'adversaire.»

Sundin a participé aux séries de la Coupe Stanley à neuf occasions, dont huit avec les Maple Leafs de Toronto, qu'il a menés à la finale d'association à deux reprises.

Le trophée le plus convoité du hockey a toutefois échappé au grand Suédois, qui a à son actif trois championnats du monde et une médaille d'or olympique, acquise en 2006 à Turin.

«Le fait d'avoir pu jouer 17 ans dans cette ligue et d'avoir pu jouer au plus haut niveau, autant à l'échelle internationale que dans la LNH, je dois me considérer chanceux d'avoir eu une telle carrière, a dit Sundin. Cela dit, le rêve qui continue de t'inspirer et de t'inciter à te rendre sur la patinoire et à t'entraîner jour après jour, c'est la chance de remporter la Coupe Stanley. C'est sûr que c'est là une grosse carotte.»

Depuis qu'il s'est joint aux Canucks cet hiver, Sundin a disputé près de 17 minutes par match en moyenne, au sein du deuxième trio complété par Ryan Kesler et Pavol Demitra. Certains ont affirmé qu'il a perdu un peu de ses réflexes, mais le Suédois s'est avéré efficace en avantage numérique, tant comme buteur que comme passeur, en plus de remporter plusieurs mises en jeu importantes.

Sa grande taille lui permet également de bien protéger la rondelle près du filet adverse.

Bien que la production de Sundin n'ait pas été à la mesure de sa moyenne de point par rencontre et qu'il n'ait pas marqué dans ses 13 derniers matchs du calendrier régulier, il a tout de même amassé huit aides durant cette séquence.

«Il est bon quand il se retrouve profondément dans la zone adverse, il conserve la rondelle et ça me permet d'avoir plus d'espace, a dit Kesler, qui a marqué 26 buts, un sommet en carrière. Il a été un meneur dans le vestiaire depuis son arrivée, et il continue de monter en grade à ce niveau-là.»