Les bagarres devraient être éliminées du hockey à tous les niveaux, selon les recommandations d'un comité d'experts sur les commotions cérébrales au hockey, qui seront publiées mardi.

A en croire le rapport du comité, «les bagarres sont l'une des principales causes connues des commotions cérébrales et elles peuvent entraîner des complications à long terme».

La mort figure parmi ces complications.

Les recommandations, issues de rencontres qui ont eu lieu lors du Sommet 2009 de London sur les commotions au hockey, les 17 et 18 janvier, propose également d'éliminer les coups au haut du corps et à la tête.

Parmi les experts présents au Sommet se trouvaient quatre anciens hockeyeurs, dont trois ont vu leur carrière dans la LNH prendre fin à la suite de commotions cérébrales. Il s'agit d'Eric Lindros, de Jeff Beukeboom et d'Alyn McCauley. La quatrième était Jennifer Botterill, membre de l'équipe nationale féminine de hockey. Botterill a été sur la touche pendant une longue période après avoir subi une commotion cérébrale.

«Les recommandations émises sont destinées à servir de cadre pour d'éventuelles discussions. Elles visent à promouvoir des changements importants relatifs à la prévention, à la reconnaissance, et à la façon de gérer les commotions cérébrales au hockey», souligne le communiqué du Sommet.

Les recommandations seront acheminées aux médias, a divers regroupements de hockey et à des associations médicales.