Les Panthers de la Floride ont le vent dans les voiles puisqu'ils ont maintenant un rendement de 7-1-3 depuis le début du mois de janvier. Mine de rien, ils se retrouvent au huitième rang de l'Association de l'Est. Si la saison prenait fin aujourd'hui, ils seraient invités à participer aux séries pour la première fois depuis le printemps 2000.

«Il faut continuer de la même manière. Ce soir, nous avons marqué la plupart de nos buts en attaquant le filet adverse. Et, nous avons joué avec intensité du début à la fin. On a finalement compris que, même avec une avance en troisième période, il fallait continuer à attaquer», a expliqué l'arrière Keith Ballard.

L'homme parlait d'attaque, mais dans le vestiaire des Panthers, on discutait surtout de son arrêt effectué en première période aux dépens de Saku Koivu pendant un avantage numérique des Panthers. «De prime abord, je m'en voulais d'avoir permis à cette passe (Chris Higgins) de se retrouver sur le bâton de Koivu. J'aurais dû couper la passe. Par la suite, je me suis tout simplement jeté sur la patinoire en adoptant un semblant de style papillon. Honnêtement, je ne sais même pas où la rondelle m'a frappé», a expliqué Ballard.

C'est à ce moment-là qu'un coéquipier lui a dit qu'il devrait à l'avenir contrôler mieux ses retours! «L'atmosphère est détendue lorsqu'une équipe gagne des matchs. Présentement, les gars jouent avec beaucoup de confiance et ils exécutent les bons jeux», a précisé le gardien Tomas Vokoun, qui est également en confiance comme en témoigne son rendement de six victoires, un revers et deux défaites en prolongation à neuf derniers départs.

«C'est un jeu simple. Il faut gagner la bataille des unités spéciales et être fidèle aux jeux de base à forces égales», a ajouté Vokoun, qui a vu les siens marquer deux fois en quatre occasions avec l'avantage d'un homme tandis que le Canadien obtenait un but en deux occasions.

Finalement, on a rencontré Richard Zednik, qui était tout sourire. Il avait bien raison puisque son septième but de la saison a signé l'arrêt de mort du Canadien.

«Tout d'abord, j'ai reçu une passe parfaite de David (Booth). Je n'ai jamais eu à briser ma cadence pour prendre possession de la rondelle. De prime abord, je voulais lancer. Mais, en voyant le défenseur (Gorges) sur la patinoire, j'ai réalisé que je pouvais me rendre au filet. De fait, notre trio (Zednik-Booth-Horton) a obtenu plusieurs chances de marquer», a-t-il conclu.