«On a joué notre genre de match. On aime garder le pointage serré et on espère pouvoir marquer le gros but, a admis Jean-Pierre Dumont, qui a mis un terme à une disette de 16 matchs sans marquer avec son but en première période. Quant à mon but, c'est toujours plaisant de marquer à Montréal puisque j'ai toujours des amis et membres de ma famille dans les estrades.»

Les buts ne sont pas uniquement une denrée rare pour Dumont chez les Predators, qui ont marqué seulement 108 buts depuis le début de la saison, ce qui leur confère le 14e rang dans l'Association de l'Ouest et la 27e position dans la LNH. «On a eu nos chances au cours de cette rencontre, a précisé pour sa part l'entraîneur Barry Trotz. En troisième période, Alexander Sulzer a préparé un jeu parfait pour Michael Santorelli, qui a été incapable d'en profiter. On aurait pu facilement quitter Montréal avec un point, et peut-être même deux.»

 

Dans l'entourage des Predators, on parlait beaucoup du facteur chance au terme de ce revers. «Le Canadien a marqué deux fois sur des tirs déviés, le premier (Latendresse) et le troisième (Markov). Mais c'est le but de Markov qui a fait mal en début de troisième période. Son tir ne se dirigeait même pas vers le filet lorsque la rondelle a dévié sur le patin de Radek Bonk. Par ailleurs, si on a raté de belles occasions, les joueurs du Canadien peuvent en dire autant», a ajouté Trotz.

«Il y a toutefois de la lumière au bout du tunnel. Ce soir, on a vu le talent d'un Steve Sullivan, qui a préparé plusieurs belles pièces de jeu. Puis, lors du retour au jeu de Jason Arnott et Shea Weber, cela devrait ajouter du mordant à notre attaque. Cela devrait compenser pour les joueurs qu'on a perdus au cours des deux dernières années», a conclu Trotz.