Alex Kovalev a marqué un premier but en 20 matchs. Mais c'est bien plus du travail des arbitres que de son but dont il voulait parler.

«On ne pouvait pas les toucher. Ça n'a pas de sens. D'un match à l'autre, il est impossible de savoir ce qu'on peut faire», a déclaré Kovalev, coupable de deux pénalités.

«Tout est plus difficile à accepter quand tu perds. Je suis content d'avoir marqué, mais ç'aurait été bien mieux dans le cadre d'une victoire.» Kovalev et Latendresse sont passés à un cheveu de niveler les chances en fin de match.

«J'aurais dû marquer. L'ouverture était là. J'ai tiré et il (Cam Ward) a été chanceux de faire l'arrêt», a indiqué Latendresse, qui a marqué une deuxième fois en deux tirs de pénalité en carrière.

«Je crois que la décision des arbitres était juste. J'ai été frappé sur une échappée et je n'ai pas pu tirer. J'ai pu penser à mon affaire.

«On ne s'est peut-être pas aidés et on méritait certaines des punitions, mais il y a quand même un juste milieu. Je n'avais encore jamais vu ça.» En plus du tir de pénalité, le Canadien a obtenu une seule attaque massive.

Mais aux yeux de Maxim Lapierre, le déséquilibre n'était pas juste relié aux pénalités. Envoyé sur la patinoire pour une mise en jeu importante en fin de rencontre - il avait alors remporté 12 de ses 15 mises en jeu -, Lapierre s'est retrouvé face à Rod Brind'Amour.

«Il a triché deux fois en tournant complètement son corps et il n'a reçu qu'un avertissement alors qu'il aurait dû être chassé. Les décisions étaient toutes contre le même bord!»