Le meilleur trio du Canadien, hier soir, a certes été celui de Maxim Lapierre, Tom Kostopoulos et Steve Bégin. Malgré leurs six lancers au but et leurs sept mises en échec, ils ont toutefois été incapables de rallier le reste des troupes à leur style de jeu.

«On n'a pas joué notre match, a déclaré Lapierre en se mettant dans le même bain que ses coéquipiers. Après ces belles victoires face à de bonnes équipes, on ne devait pas offrir une telle performance contre la pire équipe de la LNH.  «D'ailleurs, qu'on affronte les Red Wings de Detroit ou le Lightning de Tampa Bay, on doit jouer de la même manière. Il faut travailler, compléter ses mises en échec et gagner les petites batailles.

«C'est bien évident qu'après 40 minutes, on pensait bien avoir une chance de revenir dans le match. Mais c'est une question de travail. En vérité, on ne méritait pas cette victoire», a conclu Lapierre, qui a obtenu quatre lancers et distribué deux mises en échec tout en gagnant 65 % de ses mises en jeu (11 sur 17).

L'ailier droit Kostopoulos tenait sensiblement le même discours.

«L'adversaire a joué avec intensité, mais on ne semblait pas prêts à disputer ce match. Pourtant, avant chacune des rencontres, on discute de l'adversaire. On se met en garde contre un surplus de confiance face à une formation qui éprouve des problèmes. On sait très bien qu'il n'y aura pas de victoire facile.» Évidemment, la perte de Saku Koivu à compter de la deuxième période n'a pas été de nature à aider cette équipe qui devait composer sans Chris Higgins et Mathieu Dandenault, blessés mardi contre les Flames de Calgary.

«C'est bien évident que Saku nous a manqué, a ajouté Kostopoulos. C'est un élément important de notre équipe. Mais cela n'explique pas l'ensemble de notre performance.»