Comme si les choses n'allaient pas assez mal pour le Lightning de Tampa Bay, voilà qu'un problème de moteur à leur avion a forcé les joueurs à rester à Buffalo, mercredi soir.

Incapable d'obtenir des chambres à leur hôtel au centre-ville, ils sont restés dans un hôtel près de l'aérogare. Ils sont donc arrivés hier midi à Montréal et ils n'ont pas pratiqué au Centre Bell. C'est donc à leur hôtel, le W, qu'ils ont rencontré les gens des médias.

En cours de route

Rick Tocchet aurait bien aimé avoir la chance de travailler avec ses joueurs pendant quelques semaines au camp d'entraînement. Mais il a remplacé Barry Melrose en cours de route et il doit implanter son système tout en disputant des matches : «On a tout d'abord travaillé sur notre jeu à forces égales et les gars ont bien répondu dans l'ensemble. On aurait préféré un camp d'entraînement, mais on doit vivre dans la réalité. Je dois toutefois souligner que mes adjoints, Mike Sullivan, Wes Waltz et Cap Raeder ont fait de l'excellent travail».

Stamkos restera à Tampa

Tocchet a été catégorique: «Steven Stamkos est avec le Lightning pour y rester. Il n'est pas question de le rétrograder à son équipe junior (Sarnia). Il patine et lance comme un gars de la LNH. Il doit maintenant apprendre à protéger la rondelle. Mais je lui parle régulièrement. Je me souviens qu'à la fin de ma carrière, des jeunes comme Simon Gagné et Justin Williams, avaient besoin d'être encouragé sur une base régulière».

40 à 50 matches pour Lecavalier

En 1998-99, Vincent Lecavalier a vécu une expérience semblable à celle de Steven Stamkos alors qu'il a entrepris sa carrière dans la LNH à l'âge de 18 ans, terminant sa saison avec 13 buts, 15 passes et un rendement de moins 19. Mais, à six pieds, quatre pouces, Lecavalier avait toutefois un meilleur gabarit pour jouer avec des hommes : «J'étais plus grand, mais je pesais seulement 185 livres. Il m'avait fallu entre 40 et 50 matches pour me sentir à l'aise».