Il a beaucoup été question de l'avantage numérique dans le vestiaire du Canadien, hier, car c'est sur cette facette du jeu que l'équipe s'est concentrée durant l'entraînement.

Patrice Brisebois, un vieux routier, ne s'inquiète pas trop même si, le printemps dernier, les Bruins de Boston semblaient avoir trouvé la formule magique pour la neutraliser.

«C'est sûr que lorsque l'adversaire met plus de pression, ça te force à faire tes jeux plus vite, a convenu le défenseur de 37 ans, qui prône de nouvelles façons de déstabiliser la défense adverse. Durant un match préparatoire contre les Bruins de Boston, j'étais à la pointe avec Alex Tanguay et on a subitement inversé nos positions, a rappelé Brisebois. Il faut toujours créer du mouvement et ne pas rester immobiles.»

Le vétéran défenseur, qui avait l'habitude en avantage numérique de tirer de façon à ce que son lancer soit dévié, compte cibler davantage le filet cette année.

«Évidemment, ça dépend toujours de la circulation devant le but, a-t-il concédé. D'autant plus que j'ai remarqué que Robert Lang était pas mal bon pour faire dévier les lancers...»