L'inertie des négociations dans la LNH ces derniers jours ne laisse pas entrevoir de règlement à court terme, mais on peut vous assurer que les gens d'Équipe Canada junior sont pressés de s'envoler pour l'Europe et de fuir la possibilité de voir l'un de leurs meilleurs éléments leur échapper au profit de la LNH.

Le DG des Oilers d'Edmonton, Steve Tambellini, était à Edmonton cette semaine pour surveiller Ryan Nugent-Hopkins, d'autant plus que ce dernier est ennuyé par un malaise à une épaule. Son homologue des Panthers de la Floride, Dale Tallon, n'est pas sur place, mais il s'intéresse au cas de Jonathan Huberdeau.

«Nous n'avons pas d'échéancier ou de date limite pour prendre une décision, a expliqué Tallon à La Presse. Tout dépend du moment où se terminera le lock-out. On va jouer ça à l'oreille.»

Même si Tallon ne veut pas ouvrir son jeu - «on ne peut pas commenter des choses hypothétiques», dit-il - on ne s'attend pas trop, dans le camp d'Équipe Canada junior, à ce que les Panthers se montrent magnanimes.

Quant à Huberdeau lui-même, on ne peut pas le blâmer de vouloir vivre à fond l'expérience du Mondial junior. «Je ne veux pas penser à la possibilité que le lock-out se termine et j'aille chez les Panthers, affirme le Québécois. Je veux me concentrer sur ce que j'ai à faire ici.»