La capitaine européen Colin Montgomerie minimise l'avantage du terrain à la Coupe Ryder, présentée cette semaine au Celtic Manor.

Le nouveau terrain Twenty Ten n'en est pas vraiment un traditionnel près de la mer. C'est plutôt un terrain typique de ceux que l'on retrouve pendant une semaine sur le circuit de la PGA, qui comprend une imposante fontaine sur le vert du 18e trou.

«Il y a un soit-disant avantage du terrain qui peut être utilisé par l'équipe locale. Cette fois, je n'ai jamais joué sur ce terrain. Ce terrain est conçu de manière très, très juste pour permettre à la meilleure équipe de l'emporter. Je ne pense pas que ce soit bien de préparer le terrain d'une autre manière que ce pour quoi il a été dessiné. C'est un très bon terrain de golf et il est en super bonne condition», a expliqué Montgomerie.

Les Américains, qui n'ont pas gagné en Europe depuis 1993, sont clairement négligés contre une équipe qui a tellement de profondeur et de talent que Montgomerie a décidé de ne pas choisir les joueurs du top 10 Paul Casey et Justin Rose. Ce dernier avait remporté trois de ses quatre matchs à la dernière Coupe Ryder et il a signé deux victoires sur le circuit de la PGA cette année.

Montgomerie n'accepte toutefois pas le titre de favori.

«Sur papier, oui. Malheureusement, la Coupe Ryder ne se joue pas sur papier, a-t-il dit. Ce sera très, très serré et très compétitif, comme c'est toujours le cas.»

Le capitaine des États-Unis, Corey Pavin, aime les chances que les Américains ont de retourner à la maison avec le trophée dimanche soir, mais tout le monde de ce côté de l'Atlantique croit qu'une victoire européenne est probable avec une équipe qui compte sur deux champions de tournoi majeur cette année, Martin Kaymer et Graeme McDowell.

La formation américaine n'est cependant pas piquée des vers. Jim Furyk a remporté une bourse de 10 millions $ au Championnat du circuit et Dustin Johnson aurait pu gagner le Championnat de la PGA s'il n'avait pas commis une erreur dans une fosse.

Le numéro un mondial, Tiger Woods, a fait la une bien plus souvent pour des raisons autres que sportives, ne remportant aucune victoire cette année après qu'un scandale sexuel eut conduit à son divorce. Le numéro deux, Phil Mickelson, n'a pas fait grand-chose depuis qu'il a gagné le Masters en avril. Mais ils demeurent toujours un imposant duo, même s'il n'y a aucune chance qu'ils jouent ensemble comme ils l'ont fait lors de leur malheureux jumelage à la Coupe Ryder de 2004.

«J'aime la façon dont joue l'équipe américaine en ce moment, a noté Pavin. Il y a plusieurs gars qui ont bien joué dernièrement et c'est toujours une bonne chose. N'importe quel capitaine veut que ses joueurs soient au sommet de leur jeu, mais encore une fois, tout peut arriver durant une semaine de golf. Les choses peuvent changer rapidement.»