Kenny Perry a joué 64, six coups sous la normale, samedi, pour prendre les devants par deux coups devant Tiger Woods au Championnat du circuit de la PGA.

Perry, qui a réussi des oiselets à ses quatre premiers trous et n'a pas commis de boguey, est à la recherche d'un troisième gain cette saison.

«Tout ce que je peux dire, c'est que quatre oiselets de suite, ça vous met de bonne humeur, a dit Perry. Ca a donné le ton à la journée.»

Woods a raté une occasion d'oiselet de 12 pieds, au premier trou, et dans son cas, c'est cela qui a donné le ton à sa journée. Il a raté sa chance une demi-douzaine de fois, à partir de 15 pieds ou moins, bien qu'il ait aussi calé des roulés de 20 et 55 pieds. Son 69 lui a donné une huitième ronde de suite sous la barre de 70, mais il a dû céder le premier rang à Perry - dont le total est de 202, huit coups sous la normale.

«Je me suis fait prendre sur quelques trous,», a dit Woods en parlant de l'inclinaison et de la texture de certains verts.

Perry sera dans le dernier groupe avec Woods. Il aura l'approche de quelqu'un qui n'a rien à perdre et a même lancé un défi à Woods, avec une bonne dose d'humour.

«J'ai 49 ans et je suis encore ici à essayer de le battre, a dit Perry. Je m'amuse avec tout ça. Tout ce que j'ai à dire, c'est qu'il est mieux d'amener son golf des grandes occasions.»

Perry pourrait même remporter la coupe FedEx, s'il triomphait et que Woods terminait à égalité avec deux autres joueurs en troisième place, ou plus bas au tableau.

Phil Mickelson a joué avec confiance sur les verts en route vers un 66 le plaçant à 206, tout comme Sean O'Hair (70). Ce dernier était à égalité avec Woods avant d'envoyer son coup de départ dans l'eau, au 17e trou, ce qui lui a coûté un double boguey. Padraig Harrington (71) et Steve Marino (67) suivent à 207.

Perry est à une bonne ronde de signer l'une des plus grosses victoires de sa carrière, qui ne pourrait survenir à un meilleur moment. Sa mère est aux prises avec un cancer - Perry est venu près de s'absenter de l'Omnium britannique en juillet, après que son état se soit détérioré, et la santé de son père est devenue chancelante. C'est là une des raisons pourquoi Perry a confié à son fils Justin les tâches de caddie, depuis un mois.

Sa fille a pris une pause de sa session à l'université pour le rejoindre à Atlanta, et sa fille plus âgée et son gendre seront aussi sur place, dimanche.

«Tout mon monde sera ici, a dit Perry. J'espère que mes parents vont regarder la ronde. J'espère pouvoir remonter le moral de ma mère.»