On peut compter sur les doigts d'une seule main les tournois pour lesquels Tiger Woods ne s'est pas qualifié pour les rondes finales.

L'Omnium britannique est devenu, hier, seulement le cinquième tournoi - le deuxième majeur - au cours duquel Woods est victime du couperet. Son total de 145 (71-74) l'a laissé à un coup de la marque de 144 («4) nécessaire pour jouer aujourd'hui et demain.

 

«C'est une grande déception», a-t-il admis, après la ronde, devant les journalistes. Je jouais bien avant d'arriver ici et je croyais en mes chances. Aujourd'hui, j'ai frappé de bons coups, mais j'ai aussi frappé quelques mauvais coups de départ, quelques fers, et je me suis enfoncé dans mes erreurs.»

Woods a perdu sept coups à la normale entre les 8e et 13e trous en raison d'un jeu inégal, d'une balle perdue et de beaucoup de frustration. Des oiselets aux 16e et 17e trous n'ont pas suffi à éviter l'élimination. «Je me disais que je devrais réussir des oiselets sur les quatre derniers trous pour avoir une chance. Je n'en ai réussi que deux...»

«J'ai juste envie de rentrer à la maison et de manger quelque chose», a-t-il encore raconté, visiblement pressé d'en finir avec un autre tournoi majeur dans lequel il n'a pas été à la hauteur de ses objectifs.

Woods avait aussi été éliminé après deux rondes de l'Omnium des États-Unis de 2006, au club Winged Foot, quelques semaines après le décès de son père. Il a aussi raté sa qualification à l'Omnium canadien de 1997, au club Royal Montréal, au Pro-Am de Pebble Beach (1998) et à la Classique Byron Nelson (2005). Cette année, après des performances en demi-teintes au Tournoi des maîtres, puis à l'Omnium des États-Unis,

Woods devra maintenant patienter jusqu'au Championnat de la PGA, à la mi-août, pour tenter de rejoindre son copain Roger Federer avec un 15e titre majeur.