Jim Furyk a eu raison d'interrompre, ne serait-ce que pendant une semaine, ses vacances qui devaient durer quatre mois. Furyk a ramené une carte de 68, quatre coups sous la normale, jeudi, et il s'est bâti une avance de deux coups à l'issue du premier parcours du Défi mondial Chevron, dont l'hôte est Tiger Woods.

Furyk en était à sa première ronde depuis qu'il a remporté le grand chelem de la PGA, le 15 octobre aux Bermudes. Et après le Défi mondial Chevron, on ne le reverra pas sur un terrain de golf avant le tournoi pro-am de Pebble Beach, à la mi-février.

«L'objectif ultime est évidemment de gagner le tournoi, a fait remarquer Furyk. Mais comme j'ai très peu joué récemment, je voulais d'abord retrouver un certain rythme et essayer, graduellement, de livrer une bonne performance», a-t-il ajouté.

Parmi les 16 joueurs inscrits au tournoi dont la première ronde a été disputée sur un terrain encore détrempé, résultat d'une semaine de pluie froide, Furyk a été le seul à jouer sous la barrière de 70. Et il a réussi cet exploit malgré le fait qu'il n'ait pas inscrit un seul oiselet sur les cinq trous à normale 5 du Sherwood Country Club. Mais Furyk a été le seul à retrancher un coup à la normale au très difficile 18e trou, ce qui lui a permis de s'emparer d'une avance de deux coups sur Boo Weekley et K.J. Choi.

Le Canadien Mike Weir a livré la ronde la plus bizarre de la journée. Le golfeur ontarien n'a commis qu'un seul bogey, qu'il a effacé grâce à un aigle au 13e trou, une normale 5, et il a été solide pendant 16 trous. Mais un triple bogey au huitième trou, une normale 3, et un quadruple bogey au trou suivant, une normale 4, ont finalement valu à Weir un score de 78, ce qui le laisse au dernier rang du peloton, à égalité avec son compatriote Stephen Ames.