La Suédoise Annika Sorenstam, ancienne n°1 mondiale de la LPGA, victorieuse de 10 tournois du Grand chelem, a tiré sa révérence dimanche, à l'issue d'un tournoi exhibition à Singapour.

«J'ai d'autres priorités dans ma vie. Je vais me marier en janvier et nous aimerions fonder une famille», a déclaré Sorenstam, 38 ans, n°2 mondiale, qui, en mai, avait annoncé sa retraite pour la fin de saison. Début novembre, elle a remporté une ultime victoire au tournoi de Suzhou en Chine, comptant pour le circuit européen de golf (ELPGA).

«Cela effraie un peu de s'éloigner d'une activité que vous avez exercée pendant 20 ans», a commenté Sorenstam, n°1 mondiale jusqu'à l'émergence de la Mexicaine Lorena Ochoa.

Cependant, alors qu'on lui demandait s'il s'agissait d'une retraite définitive, elle a répondu: «Nous verrons bien ce qui se passera dans quelques années. Si je suis en bonne forme et si l'envie est toujours présente, je sais que les portes resteront ouvertes et que je pourrais revenir. Le temps seul décidera».

Au cours de sa longue carrière, elle a engrangé plus de 22 millions de dollars. Son dernier rendez-vous en tant que joueuse professionnelle est programmé pour le 10 décembre à Dubaï.

La joueuse suédoise, qui ne se sépare jamais d'un fer à cheval enfoui au fond de son sac de golf, a remporté 72 victoires dans le circuit LPGA et 17 dans d'autres tournois satellites. Parmi ses faits d'armes, figurent trois US Open (1995, 1996, 2006), trois championnats LPGA (2003, 2004, 2005), trois championnats Nabisco (2001, 2002, 20O5) et un Omnium britannique (2003).

Entre 2001 et 2005 elle a remporté 43 des 104 tournois LPGA et a été nommée huit fois joueuse de l'année.

En 2003, elle était devenue la première femme en 58 ans à défier les hommes sur un tournoi PGA, au Colonial à Fort Worth (Texas). A défaut de victoire, elle y avait acquis une renommée mondiale pour s'être heurtée à la défiance de ses adversaires masculins.