On a eu droit à une session d'études prolongée lors de la première journée du Défi RBC présenté par Golf Berthier et Mazda Joliette, samedi, sur le parcours du club Berthier alors que Claude Tremblay, Le Boisé, a été le seul à ajouter à sa mise de départ de 1250$.

Tremblay a en effet récolté 2100$ pour sa normale trois au quatrième trou d'une distance de 168 verges. Les autres compétiteurs Vincent Dumouchel, La Prairie/Verchères, Marc Girouard, Le Diamant, et Billy Houle, Joliette, ont fait chou blanc. Il y aura donc un enjeu de 5100$ en lever de rideau sur le dixième trou, une normale cinq de 507 verges.

«La bonne nouvelle, c'est que l'argent est toujours sur la table. D'ailleurs, j'en suis à ma deuxième expérience dans un skins game et j'ai remarqué que cela se jouait presque toujours lors des trois derniers trous. Pour la deuxième journée, on commence et on termine avec des normales cinq qu'on peut atteindre en deux coups», a noté Houle, conscient qu'il reste 17 900$ de la bourse globale de 25 000$.

Lors de cette première journée sur les neuf trous de l'aller, on a eu droit à seulement quatre oiselets. Mais, aucun de ces oiselets n'a permis à un joueur de s'enrichir puisque Dumouchel a joué les trouble-fête en frustrant Tremblay au premier trou et en récidivant au cinquième trou face à Houle.

«J'ai alors réussi deux excellents coups roulés pour égaler la marque d'un adversaire. C'est toutefois peu d'oiselets pour quatre golfeurs de notre calibre», a expliqué le champion en titre qui espère revivre le scénario de l'an dernier alors qu'il avait raflé 12 400$ lors de la deuxième journée.

Monsieur Régularité

Tout au long de ces premiers neuf trous de cette première étape de la Série Prestige Heineken 2010, Tremblay a certes été le plus régulier en atteignant les verts en coups réglementaires en huit occasions.

«Je savais que je serais moins longs sur les tertres de départ que mes adversaires. Je voulais donc leur mettre de la pression en arrivant le premier sur les verts. J'ai atteint ce but, mais j'étais trop souvent un peu loin pour réussir des oiselets», a expliqué Tremblay qui en est à sa première participation à cette compétition célébrant son 25e anniversaire.

Vétéran de six présences au skins game, Girouard ne s'est pas caché en avouant qu'il avait connu une journée difficile, lui qui détient le record de gains pour ce genre d'événement, alors qu'en 1999, il avait amassé 22 700$.

«Je n'ai pas bien joué. Mais je joue rarement de cette façon deux jours de suite. Malgré tout, j'aurais pu rafler un gros montant (3900$) au neuvième trou alors que mon premier roulé s'est retrouvé à moins d'un pouce de la coupe», a rappelé Girouard qui prendra le départ avec ses trois adversaires dimanche à compter de midi.