Le premier tour n’a pu être complété

(San Diego) Lorsque le brouillard s’est finalement dissipé sur le parcours de Torrey Pines, un visage connu est apparu parmi les meneurs à l’Omnium des États-Unis.

Ce long jeudi de golf s’est terminé dans la noirceur alors que Russel Henley est le meneur au chalet et que Louis Oosthuizen est en position pour possiblement le devancer lorsque la première ronde sera conclue, vendredi matin.

Il y a eu quelques surprises, comme c’est souvent le cas au début des tournois majeurs. Et ensuite, il y avait Brooks Koepka.

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Brooks Koepka

Lors de l’Omnium des États-Unis, il y a toujours Brooks Koepka.

« Ce n’était pas ma meilleure journée, mais je vais la prendre », a-t-il mentionné.

Grâce à un plan simple et une solide exécution, Koepka a joué 69 (moins-2) et il a accentué son record. Il s’agissait pour lui d’une sixième ronde consécutive dans la soixantaine à ce tournoi, qui a la réputation d’être le test le plus difficile au golf.

« J’ai simplement un bon plan de match. Je suis concentré, je sais ce que je fais et je n’essaie pas de tenter des choses que je ne peux pas réussir, a expliqué Koepka. À l’Omnium des États-Unis, tout est dans la discipline. »

Oosthuizen fait partie d’un groupe de 36 golfeurs à ne pas avoir pu terminer leur première ronde en raison d’un délai de 90 minutes en début de journée. Ils reprendront là où ils ont laissé vendredi matin, avant le début de la deuxième ronde.

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Les officiels inspectent le vert du 16e trou avant le début du premier tour, retardé en raison du brouillard.

Russell Henley a amorcé l’Omnium des États-Unis en remettant une carte de 67, terminant sa ronde au même moment que le vent du Pacifique prenait de l’ampleur.

Henley a effectué une belle approche et il a inscrit un oiselet au 18e trou pour montrer un pointage cumulatif de moins-4. Oosthuizen, qui a terminé à égalité au deuxième rang au Championnat de la PGA, le mois dernier, l’a rejoint à moins-4 avec deux trous à jouer.

Le parcours était difficile, comme prévu. Il y avait un peu plus de vent qu’attendu et ça n’en prend pas plus pour ajouter à ce défi de taille.

« Si le vent souffle comme ça tout le week-end, ce ne sera pas facile, a dit Henley. C’est ce que vous voulez voir à l’Omnium des États-Unis cependant. Non ? »

Consultez le tableau des meneurs (en anglais)

Avant l’arrivée d’Oosthuizen au sommet, Henley s’était donné une avance d’un coup devant Francesco Molinari et Rafa Cabrera Bello, qui ont aussi pris le départ plus tôt dans la journée.

Koepka, double champion de l’Omnium des États-Unis, est accompagné de Xander Schauffele, Hayden Buckley, Hideki Matsuyama, Jon Rahm et Sebastian Munoz en cinquième position. Rahm doit encore disputer un trou alors que Munoz doit encore en jouer quatre.

« Chaque fois que tu es sous la normale à l’Omnium des États-Unis, c’est un bon départ. C’était le cas aujourd’hui », a indiqué Rahm.

Plusieurs joueurs ont terminé la première ronde avec une carte de 70, dont le Canadien Adam Hadwin. Hadwin est loin devant ses compatriotes Mackenzie Hughes (73), Taylor Pendrith (75) et Corey Conners (75), qui ont joué au-dessus de la normale.

L’ancien champion de ce tournoi Webb Simpson a dû réussir un oiselet au dernier trou pour éviter une ronde de 80.

Le champion en titre de la PGA, Phil Mickelson, a signé une carte de 75 et il a mal commencé sa quête pour compléter le Grand Chelem sur le circuit de la PGA. Il a commis cinq bogueys lors de la première ronde.

Le champion en titre de l’Omnium des États-Unis, Bryson DeChambeau, a éprouvé plus de difficultés sur le parcours de Torrey Pines, qui semble moins propice à son jeu. DeChambeau a joué 73.

La ronde initiale a été retardée pendant 90 minutes en raison d’un épais brouillard que les habitants de la région ont surnommé la « pénombre de juin » (June Gloom).

Ce phénomène météorologique est le résultat de la formation de stratus à basse altitude au-dessus des eaux froides du courant de Californie. Ces nuages se répandent durant la nuit dans les régions côtières de la Californie et sont souvent accompagnés de brouillard et de bruine, mais rarement de pluie.

Pour le reste, les prévisions météorologiques laissent entrevoir du temps sec et des conditions idéales pendant le week-end, bien que le brouillard sur la côte du Pacifique, à l’approche de l’été, représente souvent une source d’inquiétude.