Lorsque seront levées les restrictions sur les rassemblements publics pour lutter contre le coronavirus, Laurence Applebaum, PDG de Golf Canada, sait que son sport sera prêt.

D’ici là, il espère que les golfeurs amateurs suivent l’exemple des professionnels et restent à la maison.

Applebaum a parlé de la position unique du golf en tant que passe-temps qui peut se prêter à une distanciation sociale samedi, alors qu’il était lui-même dans une période d’isolement de 14 jours après avoir assisté au Championnat des joueurs de la PGA, plus tôt en mars. Il a lu sur la façon dont le golf est relativement sûr pendant la pandémie de COVID-19, mais il déconseille toujours de jouer pour l’instant.

« Je pense qu’il est normal de voir le golf comme une activité qui peut être une bonne option, vu les directives de distanciation sociale, mais je réfléchirais davantage au fait que ce sport est beaucoup plus interactif qu’on peut penser au départ, a dit Applebaum. Il revient à chacun de ne pas entrer en contact avec les autres. »

« Nous allons donc nous en remettre aux experts qui donnent ces lignes directrices et qui donneront au Canada la chance de vraiment vaincre la courbe, pas seulement l’aplanir. »

Lorsque l’Organisation mondiale de la santé a déclaré la COVID-19 pandémique, le 11 mars, la PGA et la LPGA-qui avaient déjà annulé la plupart de leurs événements en Asie-ont annulé ou reporté des événements à tous les niveaux de compétition.

De même, il est probable que Golf Canada annule ou reporte tous ses événements officiels et camps d’entraînement jusqu’à la mi-mai, afin de protéger ses joueurs et son personnel.

Mais la saison de golf amateur n’avait pas vraiment commencé au Canada, au moment où les professionnels entamaient une pause. Même dans certaines régions du pays où il faisait assez chaud pour jouer, les dirigeants en étaient encore à préparer les terrains.

Le Nouveau-Brunswick et le Québec ont fermé toutes les installations de loisirs — y compris les terrains de golf publics et privés — dans le cadre des efforts pour arrêter la propagation du coronavirus. Les clubs municipaux ont également fermé, car les villes qui les exploitent les ont fermés avec d’autres espaces publics comme les bibliothèques, les centres de loisirs et les arénas.

Mais des clubs privés dans d’autres provinces peuvent être ouverts et comme le printemps arrive, de nombreux clubs évaluent leurs options.

Applebaum ne peut pas ordonner leur fermeture, mais il a dit qu’il a été en contact avec la plupart des clubs à travers le Canada et a fortement suggéré qu’ils ferment pour le bien de la sécurité publique.

« Je vais vous dire que la très large majorité pense à la santé et au bien-être de leur personnel et de leurs membres, et donc la majorité d’entre eux ont fermé jusqu’à nouvel ordre, a mentionné Applebaum, qui fait remarquer que plusieurs golfeurs sont plus âgés et vulnérables à COVID-19.

“Nous avons fourni des conseils pour que les gens réfléchissent à ce que les responsables de la santé publique disent être les meilleures choses à faire pour être en sécurité et tenter de tout mettre en œuvre pour éradiquer le coronavirus. »

Applebaum est enthousiasmé par le rôle que le golf peut jouer dans le retour à la normalité, quand les autorités commenceront à lever les restrictions.

Il a déclaré que les grands événements sportifs avec des dizaines de milliers de spectateurs seront parmi les derniers rassemblements à être restaurés, mais que jouer au golf avec des amis, avec son nombre relativement faible d’interactions, sera un tremplin parfait pour reprendre la vie régulière.

« Ma théorie dominante est qu’à terme, le soleil se lèvera à nouveau, a dit Applebaum. Le golf va se relever et sera une partie formidable de nos vies. Ça va juste prendre un certain temps et quand ça arrivera, nous serons là. »