Le circuit de la PGA a décidé de renforcer sa politique antidopage en ajoutant un test de dépistage sanguin et en adoptant la liste des substances interdites de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

La nouvelle politique de la PGA entrera en vigueur en octobre, au début de la prochaine campagne.

Le test sanguin permettra au circuit de détecter la présence des hormones de croissance (HGH), qui se retrouvent sur la liste des substances interdites, mais qui ne peuvent être repérées dans un échantillon d'urine. Cependant, le circuit prévoit maintenir le recours aux échantillons d'urine pour la majorité des tests antidopage qui seront réalisés la saison prochaine.

Andy Levinson, le vice-président senior responsable de l'administration des tournois, qui supervise notamment l'application de la politique antidopage, a souligné que les tests sanguins peuvent aussi détecter la présence de substances qui sont présentes dans plusieurs sports d'endurance, comme le cyclisme. Il a cependant rappelé que la PGA ne croit pas que ces substances soient présentes dans un sport tel que le golf. Ainsi, pour cette raison, «l'urine demeurera la méthode de dépistage favorisée».

En vertu de sa nouvelle politique, la PGA ajoutera à sa liste trois catégories de substances qui sont déjà interdites par l'AMA - les médicaments contre l'asthme, ceux contre les allergies et les anti-inflammatoires, en plus des médicaments qui contiennent un certain niveau de pseudoéphédrine.

Levinson a mentionné que le processus pour obtenir des exemptions thérapeutiques (TUE) pour certaines de ces nouvelles substances interdites sera simplifié afin d'accélérer l'analyse.

De plus, afin d'améliorer sa transparence, le circuit annoncera publiquement les suspensions attribuables aux substances interdites. Cependant, si les joueurs échouent aux tests antidopage, les sanctions ne seront pas dévoilées à moins que le joueur ne soit suspendu.

La première politique antidopage de la PGA a été mise sur pied en juin 2008.