Peu de temps après que Tiger Woods se soit retiré de la Classique du désert de Dubaï en raison de spasmes au dos, le Club de golf des Émirats a été frappé par de forts vents - qui ont même déraciné quelques arbres -, forçant les organisateurs à suspendre la deuxième ronde, vendredi.

Martin Kaymer et Rafael Cabrera-Bello se trouvaient tous deux à -4 après avoir remis des cartes identiques de 69, trois coups sous la normale, à l'issue de la deuxième ronde. George Coetzee affichait toutefois un pointage cumulatif de -9 après avoir disputé huit trous.

Meneur à l'issue du premier parcours, Sergio Garcia se trouvait quant à lui à -8.

Kaymer a critiqué la décision des organisateurs sur Twitter, se demandant quelle était «la différence entre le temps de ce matin et maintenant». Il s'est dit très surpris de cette décision prise par le circuit européen.

Coetzee a par contre applaudi la décision.

«Nous avons vu cet arbre être déraciné. On pouvait l'entendre craquer avant qu'il ne tombe, a souligné le Sud-Africain. Je marchais sous les arbres juste avant que ça se produise et je me suis dit que ça aurait pu me tomber dessus. C'est un peu dangeureux présentement. Souhaitons que (samedi), le temps sera plus clément.»

Woods, qui avait remis une carte de 77 la veille, s'est retiré avant de prendre le départ de la deuxième ronde.

Il a éprouvé des spasmes au bas du dos en soirée, jeudi, après le repas selon ce qu'a affirmé son gérant, Mark Steinberg. Il a subi des traitements pendant plus de trois heures, vendredi matin, mais le mal a persisté.

Steinberg a précisé que Woods était incapable d'effectuer une rotation complète dans son élan de golf.

Après avoir subi des chirurgies au dos qui l'ont tenu à l'écart du jeu pendant 16 mois, Woods a effectué un retour à la compétition la semaine dernière à l'Omnium Farmers Insurance, en Californie.

Jeudi à Dubaï, seuls sept golfeurs sur les 132 inscrits ont joué une moins bonne ronde que lui.