Branden Grace a signé deux coups cruciaux avec la noirceur arrivant à grands pas, samedi, gardant l'équipe internationale à un point des Américains avant le dernier jour de la Coupe des Présidents, où il y a finalement un peu de piquant.

Avec 12 duels à disputer, les États-Unis sont aux commandes neuf et demi contre huit et demi. Il s'agit de la plus faible avance depuis 10 ans pour amorcer un dimanche, à cette compétition.

Les Sud-Africains Grace et Louis Oosthuizen ont brillé avec une fiche de 4-0 en équipe. Les seuls ayant déjà eu pareil dossier du côté américain ont été Tiger Woods et Steve Stricker, en 2009.

Son duo confronté à Bubba Watson et J.B. Holmes, Grace a été à la hauteur avec un coup d'approche qui a mené à un oiselet, au 16e. Deux trous plus tard, avec en plus un vent de face, il a envoyé sa balle à trois pieds de la coupe, pour un autre oiselet.

«Ces deux coups-là montrent toute l'étendue de son talent, a dit Oosthuizen. La pression ne l'affecte pas.»

Les Américains ont soulevé le trophée cinq fois d'affilée, et la seule victoire de l'équipe internationale a été acquise en 1998, en Australie.

«Il nous faut gagner, a dit Oosthuizen. Cet événement est de première importance pour nous.»

L'Américain Jordan Spieth a obtenu deux gains, épatant la galerie avec cinq oiselets sur le premier neuf en matinée, en simple. Lui et Patrick Reed ont vaincu Jason Day et Charl Schwartzel, trois et deux.

Les Américains Phil Mickelson et Zach Johnson n'ont jamais accusé de retard contre Adam Scott et Anirban Lahiri, l'emportant trois et deux.

Le Sud-Coréen Bae Sang-moon et le Japonais Hideki Matsuyama ont de leur côté aisément gagné, prenant six trous d'avance avec cinq trous à disputer, contre Jimmy Walker et Chris Kirk.