Tiger Woods a décrit son rétablissement à la suite d'une chirurgie au dos comme un «processus très lent» qui ne lui permet pas de fixer une date quant à son retour à la compétition.

Woods a déjà raté le Tournoi des Maîtres, ayant opté pour une microdiscectomie le 31 mars pour le soulager d'une douleur provoquée par un nerf coincé.

Dans un long blogue sur son site internet, lundi, Woods a révélé qu'il ressent toujours une douleur à l'endroit où l'incision a été faite et qu'il a pris ses bâtons de golf seulement pour effectuer des roulés et des coups d'approche qui n'exigent pas de rotation de son dos. Il a ajouté que les examens n'ont démontré aucun changement arthritique, ce qu'il attribue à sa bonne condition physique et à la force de ses jambes et de son abdomen.

«J'ai pris la décision de subir une chirurgie car, physiquement, je ne pouvais pas prendre d'élan, a écrit Woods. Ça se résume à ça.»

Bien qu'il ne sache pas encore quand il pourra frapper des demi-coups, les commentaires de Woods laissent entendre qu'il ne sera pas prêt pour l'Omnium des États-Unis du 12 au 15 juin à Pinehurst no 2, le parcours des tournois majeurs où il possède le plus d'expérience.

«Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, j'espère être de retour à un certain moment cet été, mais je ne sais tout simplement pas quand.»

Le seul tournoi ne figurant pas parmi les majeurs qui est important à ses yeux et le Quicken Loans National, avec l'entrée en scène d'un nouveau commanditaire en titre dans un tournoi dont les profits vont à sa fondation.

«Que je sois en mesure de jouer ou pas, je vais être là pour soutenir l'événement», a précisé Woods.

Ce tournoi figure au calendrier deux semaines après l'Omnium des États-Unis et trois semaines avant l'Omnium britannique, le Championnat de la PGA, les éliminatoires de la Coupe FedEx et la Coupe Ryder figurant dans un agenda bien chargé.

«Vous pouvez comprendre pourquoi je veux guérir au plus vite», a dit Woods.

Woods, qui a joué pour la dernière fois le 9 mars à Doral, a souligné que tout ce qu'il pouvait faire, c'est de suivre un programme intensif, écouter les médecins, évaluer sa progression et patienter.