Éclipsant les discussions autour des 700 000 $ qui seront remis à la gagnante du tournoi Titleholders de la LPGA - la bourse la plus importante du circuit de golf féminin - Natalie Gulbis se montre beaucoup plus intéressée par le prestigieux trophée.

Elle n'a pas remporté un seul tournoi en six ans.

Et le destin ne semblait pas vouloir tourner en sa faveur. Gulbis a passé la première moitié de l'année à combattre la malaria. Elle a plongé au cours de la saison au 64e rang des boursières de la LPGA, et au 109e rang dans le classement global féminin.

Et son début de parcours, samedi, au club de golf Tiburon, en Floride, ne semblait pas de bon augure.

Comptant sept coups de retard au début de la troisième ronde, Gulbis a envoyé un coup de fer-5 à l'eau au premier trou, pour terminer avec un boguey sur cette normale-5.

Elle a toutefois suivi avec huit oiselets, contribuant à un résultat de 65, ou sept sous la normale du parcours, et le partage d'une triple égalité en tête.

Gerina Piller et Pornanong Phatlum, de Thaïlande, ont toutes deux obtenu une ronde de 67, pour joindre Gulbis à 11 sous la normale pour le tournoi.

Gulbis a fait valoir que de remporter un autre titre individuel, dimanche, serait «immense» pour elle après ces épreuves.

Mais beaucoup de travail reste à faire, et un écart de seulement quatre coups sépare une douzaine de joueuses, dont Stacy Lewis, Shanshan Feng, Lexi Thompson et Sandra Gal - dont la ronde de 74 a permis à tant de joueuses de se rapprocher du titre.

Michelle Wie, avec une ronde de 66, est trois coups derrière les meneuses.

La Canadienne Rebecca Lee-Bentham a réalisé une troisième ronde de 75 et a chuté à égalité au 35e rang, à égalité avec la normale.