Jim Furyk, le seul Américain sans gain cette année, parmi ceux qui seront à la coupe Ryder, la semaine prochaine, a la chance de remédier à la situation ce week-end, au Championnat du circuit de la PGA.

Furyk a réussi sept oiselets en 10 trous en route vers un 64, vendredi, et son total de 133, sept coups sous le par, lui donne un coup d'avance sur Justin Rose (68).

Rose, qui amorçait la journée à égalité en tête avec Tiger Woods, a obtenu quatre oiselets sur le deuxième neuf dont un au 18e, grâce à un roulé de six pieds.

Woods, lui, est allé en direction opposée avec quatre bogueys en deuxième moitié de parcours. Son 73 l'a fait glisser à égalité en 12e place, à six coups de la tête.

«Je suis encore dans la course», a dit Woods.

Bo Van Pelt (68) se trouve à deux coups du meneur, même s'il a inscrit trois bogueys à ses quatre derniers trous. Bubba Watson est à la même distance de Furyk après un 66.

Dustin Johnson (67) et Matt Kuchar (69) affichent un total de 136. Kuchar a joué son golf universitaire non loin du site du tournoi, à Georgia Tech.

Rory McIlroy (68) s'est distingué avec un aigle au 15e. Il fait partie d'un groupe de trois golfeurs à quatre coups de la tête.

Furyk n'a pas triomphé depuis qu'il a prévalu à ce tournoi en 2010. Cette année, il a bousillé des chances de l'emporter à l'Omnium des États-Unis et au Bridgestone Invitational. Lors du premier tournoi, il était à égalité en tête avec trois trous à jouer, avant un boguey au 16e. Lors du deuxième tournoi, il a mené après 18 trous et jusqu'au dernier trou le dimanche, où un double boguey l'a fait perdre par un coup.

«Je pense que ma personnalité est que je suis fâché aux trois quarts de ne pas avoir fermé les livres, a dit Furyk. Il faut que mon caddie, ma femme ou peu importe qui d'autre me rappelle que je joue bien et que je dois être patient. J'ai tendance à voir le verre à moitié vide. Je suis plus dur envers moi-même que quiconque.»