Tiger Woods a dû se contenter d'un 71, un coup au-dessus de la normale, jeudi, n'inscrivant que trois oiselets lors de la première ronde de l'Omnium britannique. C'est la première fois depuis 2003 qu'il ne joue pas mieux que la normale, en amorce de ce tournoi.

«En étant réaliste, j'aurais dû jouer un ou deux coups sous la normale, a dit Woods. Mais j'ai fait quelques erreurs.»

En 2003 au club Royal St. George, un parcours «links» coriace et venteux, il avait ramené une première carte de 73, pour finalement terminer le tournoi à égalité en quatrième place.

La journée de jeudi a un peu rappelé le premier parcours de l'Omnium des États-Unis au Bethpage Black cette année, où Woods a dû batailler pour ramener son score à la normale, pour ensuite perdre quatre coups à ses quatre derniers trous. Il n'avait pas pu remonter la pente par la suite.

La première ronde au Bethpage a toutefois pris deux jours à compléter en raison de la pluie, tandis que celle à Turnberry a été disputée en moins de cinq heures, sous un mélange de soleil et de nuages.

Woods y est allé trop fort sur un coup d'approche au 15e et s'est trouvé confronté à un roulé de 12 pieds pour la normale, qu'il a raté. Au 16e, il a visé 10 pieds à gauche du fanion mais a plutôt envoyé sa balle 10 pieds de l'autre côté, et a dû être prudent pour ne pas faire pire qu'un autre boguey.

À la fin de la journée, il était le seul de son groupe à ne pas avoir joué mieux que la normale.

Lee Westwood a commencé sa ronde avec trois oiselets d'affilée en route vers un 68, le même score que Ryo Ishikawa, un Japonais de 17 ans.

Miguel Angel Jimenez étant le meneur à 64, l'écart de sept coups de Woods est la plus grande marge avec laquelle il a du composer en carrière, après 18 trous à l'Omnium britannique.

«Avec ce terrain, un bon score était certainement à notre portée, a dit Woods. Beaucoup de gars étaient à moins trois, moins quatre, moins cinq. C'était réalisable. Les erreurs que j'ai faites étaient les mêmes que je faisais au champ de pratique, a t-il poursuivi. Je dois me remettre au travail pour corriger ça.»

Woods a rarement sorti son bois pour les coups de départ, et il n'a pas logé la balle dans l'allée lors des trois fois où il l'a fait. Il est resté fidèle à son plan qui est de viser à l'avant des fosses de sable, par prudence.

«Nous tentons de placer nos coups à certains endroits, a dit Woods. Ça reflète comment nous pensons qu'il faut attaquer le terrain, comment nous voulons orienter nos coups.»