Geoff Ogilvy et ses partenaires de jeu pourront sans doute se faire pardonner s'ils ressentent de la fatigue, le 22 juin, alors que se déroulera à Québec le Skins Game Telus - c'est que l'événement aura lieu au lendemain de la dernière ronde de l'Omnium des États-Unis, à Long Island.

L'Australien de 31 ans se rendra à Québec tout comme Mike Weir, Fred Couples, Trevor Immelman et Ian Poulter pour la compétition de deux jours, sur les allées du club La Tempête.

«Nous sommes assez fatigués quand l'Omnium se termine, a confié Ogilvy en conférence de presse téléphonique. C'est toujours une longue semaine. La dernière fois que j'ai joué au Skins Game Telus (en 2007), ça me préoccupait un peu, mais quand vous arrivez sur le terrain et que vous jasez avec les gars au premier trou, l'instinct compétitif revient rapidement.»

Ogilvy, qui a remporté l'Omnium des États-Unis, en 2006, mène le classement des points FedEx cette année, ayant triomphé deux fois en neuf départs. Ses gains de 3,07 millions $ le placent au deuxième rang derrière Phil Mickelson (3,2 millions $).

Des gains au Championnat Mercedes Benz et au championnat mondial par trou, cette année, ont porté à six son total de victoires depuis son arrivée sur le circuit, en 2001.

Ogilvy se trouvait mardi à Ponte Vedra Beach en Floride, où commencera jeudi le Championnat des joueurs, que certains considèrent comme le cinquième tournoi majeur.

Le tournoi se déroulera sur le parcours Sawgrass avec son célèbre vert sur une île, au 17e - un trou où plus d'une fois, les espoirs de victoire des joueurs se sont évanouis quand le vent a emporté leur balle dans le lac.

«S'il ne ventait jamais, ce serait un trou très simple, a dit Ogilvy. La distance est de seulement 130 ou 140 verges. On ne devrait vraiment pas rater le vert. Mais vu que c'est le Championnat des joueurs, que c'est l'avant-dernier trou... et il y aussi la foule.»

Ogilvy a dit qu'il y a sans doute plusieurs paris chez les spectateurs sur qui placera sa balle sur le vert et qui l'enverra dans l'eau, alors la foule est plus bruyante qu'à l'habitude.

«Je crois sincèrement qu'ils ne veulent pas voir quelqu'un qui joue bien envoyer sa balle dans l'eau, parce que ce n'est jamais agréable, mais je ne pense pas qu'ils soient trop tristes quand quelques balles se retrouvent à l'eau.»