À défaut de manger comme un roi ou de voir des paysages exquis, on est très bien reçu à Indianapolis, la deuxième ville de l'automobile (les bonnes gens du coin tiennent à ce que vous sachiez qu'Indy était en concurrence directe avec Detroit avant la Grande dépression).

À défaut de fabriquer des autos, l'Indiana est bien sûr le royaume de la course, et c'est justement au Motor Speedway que s'est tenu le party des médias, mardi soir. La course automobile (parlant de violence dans le sport...) m'intéresse à peu près autant que le prochain album de Justin Bieber, mais c'était spécial de fouler la piste des 500 milles. J'avais toujours l'impression qu'un bolide allait sortir de nulle part...

Le nombre de partisans sur les trottoirs du centre-ville augmente sans cesse, mais le maillot des Colts demeure celui qu'on voit le plus souvent. Derrière quel club leurs partisans vont-ils se ranger, dimanche? «N'importe qui sauf les Pats», a répondu le serveur au resto de mon hôtel. Non, ils n'ont pas oublié les défaites contre Belichick et Brady par ici. Et les Manning jouissent d'un bon capital de sympathie dans le coin.