Le directeur général des Colts d'Indianapolis, Ryan Grigson, a déclaré que l'équipe n'était pas encore prête à prendre une décision dans les dossiers Peyton Manning et Andrew Luck.

Bref, les choses sont aussi incertaines à Indianapolis que l'état du bras droit de Manning.

L'avenir de Manning était de toutes les discussions lors de la première journée du camp d'évaluation de la NFL. Les entraîneurs-chefs et les directeurs généraux des autres formations ont été questionnés sur leur intérêt vis-à-vis du vétéran de 14 saisons, mais peu ont répondu, puisqu'ils auraient alors contrevenu aux règles de maraudage de la NFL.

«Peyton doit être en santé, on doit en parler, enquêter et en discuter, a commenté Grigson jeudi. Toutefois, en ce moment, comme je l'ai déjà dit, c'est un processus qui prend du temps, et qui ne peut influencer que les choses sur lesquelles on a un certain contrôle. Les choses qu'on ne peut contrôler, et bien il faut être patient et espérer que tout revienne comme avant.»

Les questions incessantes ont compliqué les décisions des Colts.

D'abord, les Colts doivent déterminer si le bras de Manning est assez fort pour lui permettre de poursuivre sa carrière.

Les médecins ont permis à Manning de reprendre l'entraînement tôt en décembre et depuis ce temps des rumeurs ne cessent de courir par rapport aux progrès de Manning dans sa rééducation. De récentes informations ont laissé entendre que le bras de Manning n'avait plus la vélocité nécessaire pour lui permettre de compétitionner dans la NFL, et d'autres ont laissé planer la possibilité qu'il ne soit plus jamais le même quart-arrière.

Le porteur de ballon Joseph Addai, qui a capté les passes de Manning à la fin décembre, et l'ex-président de l'équipe Bill Polian, qui a observé le même entraînement, ont déclaré que Manning présentait suffisamment de puissance pour des passes de 25 à 30 verges, quatre mois et demi seulement après avoir subi une opération visant à fusionner deux vertèbres. Sa rééducation complète devrait prendre 12 mois, soit bien plus loin que la date du 8 mars établie pour lui verser un bonus de 28 millions $US prévu à son contrat.

Si les Colts ne paient pas, alors celui qui a longtemps été le visage de cette concession deviendra joueur autonome sans compensation.

Pour sa part, Grigson a indiqué jeudi qu'il n'a pas vu Manning lancer de ballons et qu'il ne dispose pas de suffisamment d'informations pour déterminer s'il faut ou non libérer le quart-arrière.

Grigson a aussi déclaré que les Colts n'avaient pas encore arrêté leur choix pour la toute première sélection du repêchage d'avril prochain. Luck, le quart de Stanford, est fortement pressenti pour être réclamé le premier.