Le Super Bowl est habituellement synonyme de deux choses: le trophée Lombardi et le soleil. Alors on espérait faire une pierre deux coups en assistant au plus grand match de la saison. Or, ce n'est malheureusement pas ici qu'on va couper l'hiver en deux...
C'est en croyant que quelqu'un faisait du pop-corn dans ma chambre d'hôtel que je me suis réveillé dans la nuit de lundi. Ce n'était pas de la pluie, pas de la neige, mais bien de la grêle qui frappait ma fenêtre... Dire qu'on croyait que le Texas était près du Mexique!
Même dans le Cowboy Stadium (qui est par ailleurs un endroit magnifique) où avait lieu la journée des médias, hier, il faisait frisquet. Plusieurs joueurs l'ont d'ailleurs souligné.
«Pourquoi ne mettent-ils pas du chauffage? Et tant qu'à y être, pourquoi ne pas disputer un Super Bowl à Pittsburgh?» a ironisé le demi de sûreté Ryan Clark, des Steelers.
«C'est parce que j'ai froid que je conserve cette serviette autour de mon cou», a de son côté pris soin de préciser Aaron Rodgers.
Charles Woodson estimait que la température lui faisait un peu trop penser à celle de Green Bay. «Je croyais que j'aurais l'impression d'être en vacances, mais ce n'est pas le cas du tout», a dit le demi de coin des Packers, avant d'ajouter que ça ne diminuait cependant en rien la joie qu'il ressent d'être présentement à Dallas.
«En réalité, la température me laisse complètement indifférent. J'ai froid, je tremble pendant que je vous parle, mais je suis au Super Bowl, et c'est la seule chose qui m'importe.»
Woodson a participé au grand match, il y a huit ans, lorsqu'il était un membre des Raiders d'Oakland, qui ont perdu face aux Buccaneers de Tampa Bay. C'est une fois de plus que Flozell Adams, qui complètera comme Woodson sa 13e saison dans la NFL, dimanche.
Ironie du sort, le Super Bowl est présenté dans la ville où Adams a joué ses 12 premières saisons. Après que les Cowboys de Dallas l'eurent remercié pendant la saison morte, le bloqueur a été embauché par les Steelers afin de remplacer Willie Colon, blessé.