Après quatre matches cette saison, les Cowboys de Dallas montraient une fiche de 500, et plusieurs observateurs parlaient d'un rendement décevant. La situation a toutefois bien changé depuis, l'équipe ayant gagné ses quatre dernières rencontres.

Les Cowboys se mesureront dimanche à des Packers de Green Bay ayant perdu leurs deux derniers matches - des Packers qui voudraient bien, eux aussi, se replacer sur la bonne route.

Ce n'est sans doute pas ce que les amateurs mécontents veulent entendre, mais si les Packers veulent renouer avec le succès, la meilleure façon n'est peut-être pas de procéder à des changements radicaux.

Chez les Cowboys (6-2), l'entraîneur Wade Phillips dit qu'en grande partie, le quart Tony Romo et les autres joueurs sont simplement devenus meilleurs pour exécuter ce qu'ils veulent accomplir depuis le début.

«Il n'y a pas de formule magique, a dit Phillips. Ca se résume à travailler et travailler. Si vous avez les aptitudes et que vous y mettez les efforts, les choses vont s'arranger.»

Les Packers (4-4) aspiraient à une meilleure fiche à ce point-ci de la saison, mais Romo sait qu'une équipe talentueuse, même si elle doit encore se poser des questions, peut s'avérer dangereuse.

«Quand votre fiche est de 4-4, il faut que vous composiez avec toutes sortes de questions à propos de votre équipe, a dit Romo. Mais ce serait une erreur de ne pas les considérer comme une bonne équipe. Ils ont de bons joueurs, ils ont un bon système, et ils jouent avec beaucoup d'intensité. Ce sera un très grand défi pour nous.»

À la suite de la belle tournure qu'ont pris les choses à Dallas, Romo est fier que les Cowboys n'aient pas appuyé sur le bouton de panique.

«Les gens vous voient comme les champions du Super Bowl ou bien comme la pire équipe de l'histoire, ou comme une équipe bien moyenne, puis le cycle recommence, a dit Romo. C'est l'une des raisons pourquoi la NFL est si excitante: à chaque semaine, il y a de nouvelles histoires qui se développent. Je pense que quand vous êtes un joueur en position de leadership, vous devez être conscients de tout ça, et avoir la capacité de calmer ceux qui sont autour de vous.»

Au fil des quatre dernières victoires, Romo a réussi neuf passes de touché et a commis une seule interception, récoltant plus de 300 verges de gains lors de trois de ces matches.

Romo, qui a grandi à Burlington, au Wisconsin, devrait être à l'aise au Lambeau Field, dimanche. Comme partant, il offre les rendements suivants: 2-0 face aux Packers, 17-6 à l'étranger et 13-1 lors des matches en novembre.

Les Packers ont récemment perdu un match émotif contre Brett Favre et les Vikings du Minnesota, puis ils ont été défaits, au grand étonnement de plusieurs, par les Buccaneers à Tampa Bay.

Ils auraient besoin d'un sérieux naufrage des Vikings (7-1), pour se replacer dans la course au titre de la section Nord de la Nationale; leur meilleur espoir est sans doute de se qualifier pour un match du premier tour éliminatoire.

Aaron Rodgers et les joueurs savent que la fiche de l'équipe met de la pression sur l'entraîneur Mike McCarthy et le d.g. Ted Thompson, mais le quart des Packers croit que la solution n'est pas de faire des changements radicaux.

«Je pense qu'il y en a qui voudraient voir plusieurs changements, a dit Rodgers. Dans mon esprit, les seuls changements qui s'imposent doivent être faits par les joueurs eux-mêmes. Nous devons mieux jouer. Nous avons confiance en nos systèmes, à l'attaque et en défense, mais nous n'avons pas joué à la hauteur de nos capacités.»