Terrell Owens n'est pas satisfait. Il a insisté, mardi, pour dire que sa dernière sortie n'avait rien de spéciale, même si ses 213 verges de gains par la passe dépassaient son total des cinq matchs précédents, en plus de s'avérer sa meilleure prestation en huit ans et la deuxième de sa carrière.

Le tout est également survenu tout de suite après qu'il se soit plaint du système offensif de l'équipe, contre l'équipe où l'image qu'on se fait de T.O. a pris naissance.

Ce qui fait qu'effectivement, il n'y a rien là.

«Ce n'était qu'un match, a lancé, frondeur, le receveur des Cowboys de Dallas. Je joue et ça provoque des choses. Ce n'est rien de spécial en ce qui me concerne.»

Il n'a même pas pris la peine de regarder les faits saillants.

«Pourquoi faire?, a-t-il demandé. Ce n'est rien que je n'aie jamais fait auparavant. J'ai déjà fait 283 verges. Je vous le dis, je ne suis toujours pas satisfait. Je sais ce que je fais. Mes amis et ma famille, ils savent ce dont je suis capable. Alors ce n'est rien de nouveau.»

Et, Owens l'a clairement dit, le meilleur reste à venir - à la condition qu'on continue de diriger le ballon vers lui.

«J'aurais pu faire ça depuis le début de l'année, a-t-il dit. Je ne dis pas ça de façon négative. Pour différentes raisons, les occasions ne sont pas venues. Comme je l'ai dit, je sais ce que je suis capable de faire lorsque j'obtiens des occasions et qu'on me lance des ballons qui sont à ma portée.»

Owens avait une moyenne de 50,5 verges de gains par match avant sa performance contre les 49ers de San Francisco. Il avait connu cinq rencontres d'affilée de 38 verges ou moins, une séquence qui comprenait trois matchs sans le quart numéro un Tony Romo.

Contre San Francisco, Owens a réussi des attrapés de 75, 52 et 45 verges, trois de ses cinq plus longs cette saison. Ses sept attrapés égalaient un sommet pour lui cette année.

Les 49ers ont peut-être aidé la cause de Owens par la façon dont ils se sont défendus face à lui. Ou plutôt, par la façon dont ils ne se sont pas défendus.

Au lieu de lui bloquer le chemin à la ligne de mêlée et de laisser un maraudeur prendre la relève une fois que Owens se libère - l'approche adoptée par la plupart des équipes cette saison - les 49ers ont laissé le demi de coin Nate Clements adopter une couverture homme pour homme à ses dépens. À la lumière des résultats obtenus, si des équipes adverses n'étaient pas déjà convaincues de la meilleure stratégie à adopter, elles le seront maintenant.

Owens a indiqué qu'il a tenté des choses dans le but de contrecarrer la couverture de ses opposants depuis le début de la campagne. Mais il a également dit compter sur le coordonnateur à l'attaque Jason Garrett pour qu'il trouve des façons de lui permettre de se défaire de ses couvreurs, par exemple en lui permettant de bouger derrière la ligne de mêlée.

Garrett l'a fait davantage ces dernières semaines. Il a aussi conçu une formation où Owens, le nouveau venu Roy Williams et l'ailier rapproché Jason Witten se retrouvent tous du même côté.

«Je sais que Jason travaille fort pour trouver des façons de me mettre en position de battre la défensive adverse et de me mettre le ballon dans les mains», a dit Owens.