Terrell Owens a reconnu que ses coéquipiers ne pouvaient l'admettre il y a un mois, du moins publiquement: les Cowboys coulaient de partout bien avant que Tony Romo ne se fracture le petit doigt.

Owens a déclaré que le doute s'est installé chez les joueurs des Cowboys dès le premier mois de la saison, quand l'équipe texane a perdu son premier match contre les Redskins de Washington, puis a récolté une victoire sans panache contre les Bengals de Cincinnati, alors une équipe sans victoire à sa fiche.

Après avoir battu les Bengals, les joueurs des Cowboys étaient offusqués parce qu'on avait remis en doute la valeur de cette victoire et ils avaient rappelé à tout le monde qu'ils avaient une fiche de 4-1. Ils avaient au moins reconnu que ce qu'ils déclaraient devant les caméras différait peut-être de ce qu'ils se disaient entre eux en privé. Owens l'a toutefois dit devant les caméras, mercredi, alors que les Cowboys profitent d'une semaine de congé.

«Je pense que la défaite contre Washington a surpris certaines personnes, a dit Owens. Ces deux matchs-là, à eux seuls, ont fait réaliser à tout le monde dans ce vestiaire que nous n'étions probablement pas aussi bons que nous croyions l'être, ou probablement pas aussi bons que les gens le disaient.»

Même si les Cowboys se retrouvent au dernier rang dans la section Est de l'Association Nationale, Owens affirme que ses coéquipiers et lui n'ont pas changé d'attitude.

«Nous sommes toujours confiants, a souligné le receveur. Collectivement, nous savons pourquoi nous ne gagnons pas des matchs. Nous devons tout simplement corriger ce que nous faisons de mal.»

Voilà maintenant trois quarts de saison depuis que Owens a récolté des gains de 100 verges ou plus dans un match. Il a des moyennes de moins de quatre réceptions et d'à peine 50 verges de gains par match cette saison, mais il n'est jamais venu près de se plaindre depuis qu'on l'a critiqué pour avoir affirmé, après le match contre les Redskins, qu'il voulait avoir le ballon plus souvent.

«Je pourrais dire que j'ai besoin de recevoir le ballon plus souvent, mais après vous allez surveiller et analyser combien de ballons sont lancés vers moi, alors je ne vais pas soulever la question, a affirmé Owens. Je sais que je réussis de gros jeux. Je l'ai toujours fait et je me considère encore capable de le faire. Je pense que c'est évident que lorsque je peux mettre la main sur le ballon, ça provoque des choses.»