Tony Romo est resté debout au milieu du terrain à regarder ses coéquipiers, vendredi, quand les Cowboys de Dallas ont amorcé leur séance d'entraînement.

 Encore une fois, l'équipe n'a pas voulu dire si Romo allait jouer malgré une fracture au petit doigt, bien qu'elle ait qualifié son cas de «douteux» en fin de journée. Le quart n'a pas fait grand-chose pendant la portion de l'entraînement que les journalistes ont été en droit de regarder, à l'occasion de la dernière séance des Cowboys avant le match de dimanche à St. Louis. 

La main droite de Romo était enrubannée, ce qui empêchait de voir de quelle façon son petit doigt était protégé. On ne pouvait voir que le bout de ses trois derniers doigts. L'index et le pouce étaient libres.

Brad Johnson, le réserviste de 40 ans qui pourrait obtenir un premier départ depuis la saison 2006, alors qu'il s'alignait avec les Vikings du Minnesota, et le quart numéro 3 Brooks Bollinger ont effectué des passes pendant les premiers exercices de la journée. Romo a mimé quelques gestes de passe et a lancé quelques ballons en lob, mais il a surtout regardé ses coéquipiers.

L'entraîneur Wade Phillips, qui a rencontré les médias seulement avant l'entraînement, a déclaré que l'équipe envisageait plusieurs scénarios depuis que Romo a recommencé à lancer le ballon, mercredi.

Le propriétaire des Cowboys Jerry Jones a déclaré à la radio, vendredi, qu'il n'y avait aucune chance que Romo n'aggrave sa blessure à cause de l'outil de protection qu'on a posé sur sa main. Il a ajouté que la décision de le faire jouer ou non dépendra de la façon dont Romo se sentira dimanche.

Phillips a affirmé que Romo pourrait possiblement être inséré dans la formation active, mais pas comme partant.