Les Oiseaux pourraient perdre un de leurs meilleurs joueurs défensifs, cet hiver. Le contrat de Chip Cox viendra à échéance en février et le secondeur aimerait obtenir une autre chance dans la NFL, ayant déjà participé au camp des Lions de Detroit, en 2005, et des Redskins de Washington, en 2007.

«C'était mon rêve lorsque j'étais garçon, alors je vais tenter ma chance à nouveau. Mais si ça ne fonctionne pas, je vais probablement revenir à Montréal. Je serai heureux d'une façon ou de l'autre», a dit Cox, hier.

Le joueur de 27 ans n'accepterait cependant pas une offre qu'il jugerait insatisfaisante. «J'ai une famille, alors je dois avoir une certaine sécurité. Je ne vais pas accepter une simple invitation à un camp d'entraînement, par exemple. Ce ne serait pas très intelligent. J'ai un domicile, je joue bien et je fais ce que j'aime. Je ne suis donc pas désespéré, et je ne poserai pas un geste désespéré.» Cox ne sait pas ce que l'avenir lui réserve, mais il sait où il veut se trouver s'il doit poursuivre sa carrière dans la LCF. «Ça fait cinq ans que je suis ici (à Montréal), et ce serait très difficile de quitter. Il n'y a pas grand-chose qui pourrait me convaincre de partir. J'ai une très bonne relation avec l'organisation, alors pourquoi changerait-on une formule gagnante?»

Proulx et Boulay ne regrettent rien

Matthieu Proulx et Étienne Boulay ont été sévèrement critiqués par les médias de l'Ouest canadien pour leurs propos au sujet de la LCF, la semaine dernière. Les deux maraudeurs ont admis qu'ils avaient vécu une situation difficile, mais ne regrettent pas pour autant leur sortie. «Je ne regrette pas du tout ce que j'ai dit et le fond de mon discours, car je le pense encore aujourd'hui. J'aurais peut-être changé la forme, par contre. Je me suis vidé le coeur, et c'était une réaction très émotive, et j'ai peut-être dit des choses un peu fortes, mais c'était la vérité», a commenté Proulx, heureux d'obtenir le soutien de Marc Trestman et Jim Popp.

«Ça m'a vraiment fait du bien, car ça démontrait que notre sortie était justifiée, même si on s'est fait brasser dans les médias de l'Ouest par la suite.»

«Si on a été si émotifs, c'est parce que c'est comme ça à chaque année. On a toujours un désavantage, et c'est fâchant. Et il s'est adonné que les deux gars qui n'avaient pas la langue dans leur poche étaient des Québécois - qui ont chialé dans l'Ouest. Mais on a le dos large. Il reste que lorsqu'on se fait insulter d'un bord et d'autre, c'est le temps de fermer son cellulaire et de se concentrer sur le match», a dit Boulay, avant de raconter que des partisans des Roughriders logeaient dans la chambre directement à côté de la sienne.

«Ils faisaient du bruit jusqu'à 2h du matin, mais disons que c'était assez calme, dimanche soir...»