Au lendemain de la décevante performance de son attaque, Marc Trestman ne regrettait aucune de ses décisions de la veille.

«Habituellement, il y a toujours des choses qui me viennent à l'esprit dans les heures qui suivent un match, mais cette fois, il n'y a rien que je ferais différemment», a soutenu l'entraîneur-chef, qui quittera pour la Caroline, demain.

Il ne reviendra vraisemblablement à Montréal qu'à la fin mai. «L'informatique est tellement sophistiquée de nos jours qu'il n'y a rien qu'on ne puisse pas accomplir à distance», a-t-il fait valoir. On a demandé à Trestman si seule une offre d'entraîneur-chef dans la NFL ou la NCAA le convaincrait de quitter Montréal. «Je n'ai pas eu le temps de penser à ça, mais je peux vous assurer que ce n'est pas ce que je recherche. Je ne savais même pas que l'emploi que j'occupe actuellement existait. L'occasion est apparue un jour et, finalement, c'est le meilleur travail que je n'ai jamais eu», a déclaré Trestman, qui apprécie de pouvoir passer plus de temps avec sa famille. Les rigueurs de la vie d'un coach au sud de la frontière et celles ici sont loin d'être les mêmes.