Le consultant indépendant en neurotraumatologie qui a évalué Tua Togavailoa après sa première blessure survenue contre les Bills de Buffalo, dimanche dernier, a été relevé de ses fonctions.

C’est l’Association des joueurs de la NFL qui a exercé son droit de licencier le consultant après l’avoir rencontré dans le cadre de l’enquête qu’elle a elle-même commandé, vendredi.

Selon ce qui a été rapporté par Tom Pelissero de NFL Network, plusieurs facteurs seraient entrés en ligne de compte dans cette décision, « y compris l’incapacité [du consultant] à comprendre son rôle de consultant indépendant en neurotraumatologie et l’hostilité pendant le processus d’enquête ».

Notons qu’un consultant indépendant en neurotraumatologie (UNC) est attribué par le comité de la tête, du cou et de la colonne vertébrale de la NFL avant chaque match. Celui-ci est approuvé par le médecin en chef du circuit et le directeur médical de l’Association des joueurs.

Tua Togavailoa est resté au sol après un violent sac de Josh Tupou, des Bengals de Cincinnati, jeudi. Il a été évacué sur une civière et a subi une commotion cérébrale. Cette blessure survenait quatre jours après sa blessure de dimanche, alors qu’il avait été projeté au sol, son dos frappant durement le gazon. Il s’était relevé et après quelques pas, s’était écroulé à deux reprises, visiblement sonné. Après des examens à la mi-temps, il était revenu au jeu pour compléter la deuxième demie.

L’entraîneur-chef, Mike McDaniel, a été vivement critiqué dans les heures qui ont suivi. Dans une conférence de presse, vendredi, il a indiqué qu’« il n’y avait aucune indication médicale, de toutes les ressources, qu’il y avait quoi que ce soit concernant la tête [de Tagovailoa] » après le match de dimanche.

« S’il y avait eu quelque chose à sa tête, je n’aurais pas pu vivre avec moi-même si je l’avais envoyé dans la mêlée et que je l’avais mis en danger », a-t-il ajouté.

Dans une déclaration conjointe publiée samedi, la NFL et l’Association des joueurs ont annoncé que des conversations avaient été amorcées concernant de possibles changements au protocole des commotions cérébrales.