Ce n’était pas très joli, mais Russell Wilson et les Broncos l’ont emporté, 11-10, contre les 49ers de San Francisco, dimanche soir. Et la marque finale représente très bien le genre de match qui s’est joué à Denver.

La défense des Niners n’a pas eu grand-chose à se reprocher avec ses quatre sacs et en limitant le jeu au sol à une moyenne de 3,1 verges par course (101 en 33). À l’exception de la série qui a mené au touché victorieux au quatrième quart, la soirée a été pénible pour Wilson (20 en 33 pour 184 verges) et l’attaque des Broncos.

Reste que les Broncos sont parvenus à gagner leurs deux derniers matchs grâce à leur propre défense et parce que Wilson a été capable d’aller chercher la victoire dans les moments cruciaux.

La fusion entre le système de jeu de l’entraîneur-chef, Nathaniel Hackett, qui dirige l’attaque, et le style de jeu de Wilson tarde manifestement à s’effectuer. L’absence d’un ailier rapproché de premier plan se fait également sentir.

Au moins, Hackett pourra se concentrer sur l’attaque puisque les Broncos ont embauché un entraîneur adjoint, Jerry Rosburg, qui s’occupera de prendre les décisions qui toucheront la gestion du temps durant les parties. Très bonne idée…

Brady a fait ce qu’il a pu

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Aaron Rodgers et Tom Brady

Les Packers sont allés vaincre les Buccaneers à Tampa dans ce qui était possiblement le dernier duel entre Aaron Rodgers et Tom Brady. Les deux illustres quarts étaient opposés à d’excellentes tertiaires et devaient se débrouiller avec des groupes de receveurs limités. Parce que c’est généralement le cas pour Rodgers et parce que Brady jouait sans ses deux meilleurs receveurs, Mike Evans et Chris Godwin, et Julio Jones.

Brady a tout de même réussi 31 de ses 42 passes pour 271 verges et un touché et les Bucs sont venus à une transformation de deux points près d’envoyer le match en prolongation alors que les Packers avaient pourtant dominé la première demie.

Rodgers a réussi près de 80 % de ses passes (27 en 35) pour 255 verges, deux touchés et une interception. La meilleure nouvelle dans son cas, c’est que l’un des ailiers espacés de première année s’est démarqué. Choisi au quatrième tour en avril dernier, Romeo Dobbs a mené les siens avec 8 attrapés pour 73 verges et un majeur. Encourageant.

Ce qui est ressorti de cet affrontement, c’est que les Bucs et les Packers possèdent tous deux des défenses qui font partie de l’élite. Et on le sait tous, c’est un préalable pour finir sa saison sous les confettis dans la NFL.

Combien de temps sans Mac Jones ?

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Le quart Mac Jones, des Patriots de la Nouvelle-Angelerre, a subi une entorse à une cheville, dimanche.

Normalement, Bill Belichick parvient à contenir le meilleur joueur offensif de l’adversaire grâce à ses plans de match. Il faut croire que Lamar Jackson n’est pas arrêtable, car il a battu les Patriots presque à lui seul, dimanche, en Nouvelle-Angleterre. La super étoile des Ravens de Baltimore a lancé 4 passes de touché et a gagné 107 verges au sol.

À part l’ailier rapproché Mark Andrews, qui a attrapé 8 passes pour 89 verges et marqué 2 touchés, aucun joueur des Ravens n’a capté plus de 2 passes. Tôt ou tard, les Ravens devront céder aux demandes salariales de Jackson s’ils veulent continuer à gagner.

Les Pats n’ont pas seulement perdu le match, ils risquent d’avoir perdu leur quart pour au moins quelques semaines. Mac Jones a subi une entorse à une cheville et devait subir d’autres examens, lundi. Même si le quart de deuxième année a évité le pire, on voit mal comment il pourrait être en uniforme dimanche prochain à Green Bay. Ce serait alors Brian Hoyer ou la recrue Bailey Zappe qui le remplacerait.

Que faisait Herbert sur le jeu ?

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Justin Herbert a affronté les Jaguars de Jacksonville malgré une blessure aux côtes.

Les choses ne s’améliorent pas pour Brandon Staley, le jeune entraîneur-chef des Chargers de Los Angeles. Justin Herbert a affronté les Jaguars de Jacksonville malgré sa blessure aux côtes, mais comment expliquer qu’il jouait encore alors que son équipe perdait 38-10 au quatrième quart ?

Staley a indiqué que Herbert voulait continuer de jouer… N’est-ce pas le travail d’un entraîneur d’intervenir et de prendre des décisions pour le bien du club ?

Même s’ils possèdent l’une des équipes les plus talentueuses de la ligue, les Chargers ont une fiche de 1-2. Ils n’ont pas été épargnés par les blessures, certes, mais une défaite à domicile par quatre touchés aux mains des Jaguars, disons que c’est un peu inquiétant.

Les Chiefs se sont battus eux-mêmes

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Patrick Mahomes a fini le match avec 262 verges aériennes (20 en 35), une passe de touché et une interception.

Si les Chiefs de Kansas City se sont inclinés, 20-17, devant les Colts à Indianapolis, c’est en grande partie à cause du rendement de leurs unités spéciales.

Elles ont échoué dans leur tentative de convertir un quatrième essai avec un jeu truqué sur un placement ; la recrue Skyy Moore a commis un échappé sur un botté de dégagement qui a permis aux Colts d’amorcer une série profondément dans le territoire des Chiefs ; et Matt Ammendola, qui remplace Harrison Butker (cheville), a raté un placement de 34 verges.

Patrick Mahomes a également adressé des reproches au coordonnateur offensif, Eric Bieniemy, en fin de première demie. Mahomes a dit après la partie que les erreurs des unités spéciales n’auraient pas été un facteur si l’attaque avait effectué son travail. Mahomes a fini le match avec 262 verges aériennes (20 en 35), une passe de touché et une interception. Les trois principaux demis des Chiefs, Clyde Edwards-Helaire, Jerick McKinnon et Isiah Pacheco, n’ont quant à eux totalisé que 29 verges en 17 courses.

Les Chiefs devront trouver des réponses et vite puisqu’ils seront à Tampa Bay, dimanche soir. Il s’agira du premier affrontement entre les Chiefs et les Buccaneers depuis le Super Bowl d’il y a deux ans.

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