Selon une source, les joueurs de la Ligue canadienne de football ont rejeté le contrat de travail qui a été convenu la semaine dernière.

Selon cette source, les joueurs se sont prononcés contre l’entente de principe qui était en place depuis mercredi, entre le circuit et le syndicat des joueurs.

La source s’est confiée dans l’anonymat, ni la ligue ni l’Association des joueurs n’ayant confirmé le résultat du vote de ratification dans l’immédiat.

Les deux équipes ont conclu une entente provisoire de sept ans mercredi, quatre jours après que les joueurs de sept des neuf équipes se soient mis en grève.

Il ne s’agissait que du deuxième arrêt de travail dans l’histoire de la ligue et du premier depuis 1974.

L’entente prévoit des augmentations du plafond salarial de la LCF (100 000 $ par an à partir de l’année prochaine) et du salaire minimum (de 65 000 $ à 75 000 $ d’ici 2027).

Il comprend également une formule de partage des revenus pour les joueurs et leur donne la possibilité d’avoir la dernière année de leurs contrats garantis jusqu’à 50 %.

L’entente appelle à un retour aux entraînements avec protection et étend la couverture médicale des joueurs retraités à cinq ans, par rapport à trois.

L’accord prévoit également que le nombre de partants canadiens passe de sept à huit, mais cela inclurait un Canadien nationalisé – un Américain qui a passé cinq ans dans la LCF ou au moins trois avec la même équipe.

De plus, trois autres Canadiens nationalisés pourraient jouer jusqu’à 49 % des jeux, en attaque ou en défense.

Il y a quatre matchs préparatoires prévus vendredi et samedi, incluant Montréal à Hamilton samedi soir.

La saison régulière doit débuter le 9 juin.

On ignore si les joueurs retourneront en grève ou seront mis en lock-out, ou bien s’ils poursuivront l’entraînement de concert avec de nouveaux pourparlers.

On ne sait pas non plus si le résultat du vote amènera des changements dans l’équipe de négociation du syndicat des joueurs.