(Los Angeles) La NFL examine de près les unités spéciales, d’où sont venues un nombre disproportionné de blessures cette saison.

Une commotion cérébrale sur six est survenue lors de jeu impliquant ces unités, qui ont aussi mené à 30 % des blessures graves au genou et à 29 % des autres blessures au bas du corps.

Considérant que seulement 17 % des jeux se déroulent avec des unités spéciales, les chiffres sont problématiques.

« Les bottés d’envoi et de dégagement sont prioritaires du côté de la santé et de la sécurité », a déclaré le vice-président exécutif de la ligue, Jeff Miller.

Il y a eu une diminution des commotions cérébrales dans l’ensemble.

Par contre, le taux de commotions cérébrales sur les dégagements pourrait conduire à des actions dès la fin mars, quand les propriétaires vont se réunir.

« C’est quelque chose qui exige notre attention, a dit le Dr Allen Sills, médecin-chef de la NFL. Lors des bottés de dégagement, les données parlent d’elles-mêmes. Le taux de blessures dépasse de loin les autres. »

Les données publiées lundi par la NFL ont montré 187 commotions cérébrales en 2021 (les matchs préparatoires, les entraînements et la saison régulière).

Un chiffre en hausse par rapport à 172 la saison précédente, mais il n’y a pas eu de matchs hors concours en 2020, en raison de la pandémie. Le taux de commotions cérébrales a globalement diminué.

Sills est encouragé, mais il croit aussi que beaucoup plus peut être fait.

« Nous sommes satisfaits du nombre de commotions cérébrales, mais nous pensons que ce n’est pas une image complète, a dit Sills. Nous voulons travailler de façon intense à éliminer les contacts évitables avec la tête. »

Miller a noté que de passer de 16 à 17 matchs en saison régulière (avec un match préparatoire en moins) n’a pas semblé affecter les tendances en matière de blessures.

En ce qui concerne les cas et les tests de COVID-19, Sills et Miller sont d’avis que les protocoles de la ligue ont fonctionné.

Quand le variant Omicron a frappé, en décembre, l’impact a été comme une vague, a dit Sills : les chiffres ont bondi, puis ils ont chuté de manière précipitée.

Il y a eu 347 tests positifs lors de la semaine du 19 décembre, 411 la semaine suivante et 216 lors de la dernière semaine du calendrier. Parmi les 14 clubs des matchs éliminatoires, il y a eu 37 cas.