(New York) Lorsque le joueur par excellence en titre de la ligue et plusieurs autres têtes d’affiche doivent se soumettre aux protocoles de la COVID-19 de la NFL, cela brouille les chiffres qui indiquent les progrès significatifs réalisés dans la protection contre le coronavirus.

Le quart-arrière Aaron Rodgers des Packers de Green Bay a dû suivre le protocole la semaine dernière, ratant un match contre les Chiefs et Patrick Mahomes. Tout comme le demi-offensif Saquon Barkley des Giants de New York. Parmi les autres joueurs de premier plan absents cette saison, citons le receveur Davante Adams des Packers, membre de l’équipe d’étoiles en 2020 ; l’excellent demi de sécurité Harrison Smith des Vikings ; et le receveur éloigné Antonio Brown des Buccaneers.

Les entraîneurs doivent tous être vaccinés conformément aux directives de la ligue, mais Kliff Kingsbury des Cardinals de l’Arizona et Matt Nagy des Bears de Chicago ont raté des matchs en raison des protocoles COVID-19.

Comparativement à l’an dernier, lorsque 18 matchs ont été reportés ou déplacés en raison d’éclosions ou de restrictions liées à la COVID-19, la présente saison s’est relativement bien passée. Si plusieurs équipes ont dû renforcer les protocoles dans leurs installations, le calendrier n’a pas été interrompu jusqu’ici.

« Nous apprenons encore beaucoup, chaque semaine, nous continuons à examiner nos données, comme nous l’avons fait l’année dernière, et à ajuster nos protocoles, a déclaré le Dr Allen Sills, médecin-chef de la NFL. Nous continuons d’avoir des conversations régulières avec le CDC, la FDA, d’autres responsables de la santé publique et des experts en maladies infectieuses à travers le pays. »

Tout en vantant le taux de vaccination des joueurs (supérieur à 94 %), Sills a ajouté : « Nous ne voyons toujours aucune preuve de propagation extérieure et sur le terrain de la COVID-19, ce qui, je pense, est important. Et nous constatons certainement que les personnes vaccinées composent avec des conséquences plus légères : durée plus courte, moins de symptômes dans l’ensemble. Ce sont donc des tendances positives. »

Sills a également noté lors des réunions avec les propriétaires à la fin du mois dernier que le signalement des symptômes a été la clé pour éviter la propagation et restera une priorité tout au long de la saison.

« Nous avons vu que dans certains de nos groupes de cas, les personnes vaccinées ne reconnaissent pas souvent les symptômes de la COVID, car ils sont différents de ce que nous avons vu l’année dernière, a-t-il noté. Nous avons donc vraiment insisté que “si vous ressentez quelque chose, dites-le”, car nous pensons qu’il est important que les gens s’expriment et se fassent tester.

« Je pense que… nous voyons certainement l’impact des vaccins. Nous voyons cet impact dans le nombre de cas que nous avons, nous n’assistons pas au regroupement de cas que nous avons vu l’année dernière. Nous ne voyons pas de propagation incontrôlée. »

Un excellent exemple de cela s’est produit en octobre avec les Cardinals, lorsque Kingsbury a raté un match. Les données ont montré grâce au séquençage génétique que sur les sept premiers cas de ce groupe, cinq étaient des souches différentes du virus. Cela indiquait une exposition provenant de l’extérieur des installations de l’équipe plutôt qu’une propagation au sein des installations et de personne à personne.

« Donc, encore une fois, je pense que nous voyons l’effet bénéfique des vaccins, a ajouté Sills. Si nous avions eu ce genre d’exposition l’année dernière alors que personne n’était protégé, je pense que nous aurions eu un résultat très, très différent. »

Qu’est-ce que réserve l’avenir alors que la ligue évalue continuellement ses protocoles alors qu’elle tente de terminer un deuxième calendrier consécutif sans annuler un match en raison de la COVID-19 ?

« Je pense qu’en ce moment, je dirais que nous sommes satisfaits d’où nous en sommes, mais ce n’est pas un point où nous voudrions lever le pied, a dit Sills. Nous voyons certainement encore, comme je l’ai déjà mentionné avec la situation en Arizona, des taux élevés d’exposition de la communauté. Je pense donc que nous devons continuer à être vigilants, mais nous allons certainement examiner les données et voir où le protocole peut devenir plus efficace.

« Quels sont les éléments qui nous protègent vraiment, qui empêchent la transmission et comment pouvons-nous nous adapter à mesure que de nouvelles connaissances surgissent. »