(Toronto) La LCF et l’Association des joueurs du circuit ont interrompu les discussions sur les plans d’urgence potentiels pour la campagne 2020, en lien à la pandémie de la COVID-19.

La ligue a déjà reporté le début des camps d’entraînement-qui devaient débuter en mai-et ne commencera pas la saiso régulière le 11 juin, comme prévu. Ce serait en juillet, au plus tôt.

Brian Ramsay, le directeur exécutif de l’AJLCF, a déclaré qu’en vertu du contrat de travail actuel, la LCF ne peut pas décider unilatéralement d’un plan d’urgence. Tout changement, a t-il ajouté, nécessiterait l’accord des deux parties.

« Je pense que les joueurs, les partisans et toutes les personnes impliquées dans cette ligue ne veulent rien de plus que la tenue de la saison, a déclaré Ramsay. Il y a beaucoup de choses à discuter dans la convention collective pour y arriver, en raison de la pandémie. C’est pourquoi les joueurs veulent avoir ces discussions maintenant. Pour que si et quand il y a une opportunité de jouer, que nous soyons aussi préparés que possible, du point de vue des joueurs et de la ligue. »

Au cœur de l’impasse se trouve l’interprétation du paragraphe 16 du contrat standard d’un joueur. Il indique essentiellement que les deux parties conviennent que si les opérations de la ligue sont suspendues, tous les contrats deviennent nuls, donnant l’autonomie aux joueurs.

La question est donc : cela pourrait-il arriver si la saison était annulée en raison du virus ?

Sans surprise, la LCF estime que la clause fait référence à la cessation de la ligue, et non à l’annulation d’une campagne.

Mais Ramsay a déclaré que la CFLPA a soulevé la question comme l’une des nombreuses qui devaient être discutées dans le cadre de tout plan d’urgence.

La convention collective est basée sur un calendrier de 18 matchs se déployant comme à l’habitude. La situation actuelle étant hors de l’ordinaire, de nombreux éléments de l’accord doivent être réexaminés et réexaminés.

« Nous avons identifié cela comme un problème il y a quelques semaines, a dit Ramsay. C’est l’un des nombreux problèmes que nous allons devoir étudier pour trouver des solutions aux problèmes créés par cette pandémie. Nos joueurs sont des joueurs de football et s’il n’y a pas d’emploi ou une capacité pour eux de gagner un revenu dans ce secteur, alors nous ne pensons pas que les joueurs devraient être privés de gagner un revenu, si possible. Nous avons soulevé cette question pour trouver une solution. »

Un porte-parole de la LCF a déclaré vendredi que la ligue n’avait aucun commentaire sur l’impasse.

« Nos joueurs qui sont des citoyens de l’étranger, en raison des interdictions de voyager, ne peuvent pas quitter leur pays, mais ils pourraient avoir une opportunité avec une ligue professionnelle, a dit Ramsay. Ça pourrait être un joueur américain qui ne peut pas venir au Canada, mais qui pourrait avoir une opportunité de gagner un revenu (dans la NFL). »

Ramsay a déclaré que même s’il n’y a pas de dates établies pour la relance des discussions, les joueurs sont prêts à reprendre les pourparlers.

« Nous sommes toujours prêts, a-t-il déclaré. Cela ne nous a pas empêchés de travailler à préparer nos joueurs, tout en essayant de trouver des solutions avantageuses pour les deux parties. »