(Foxborough) L’ailier espacé Antonio Brown dit que dans son cas, c’en est fini de la NFL.

Dimanche matin, il a gazouillé qu’il n’y jouerait plus, faisant aussi mention d’autres personnes du football accusées d’inconduite sexuelle.

Le propriétaire des Patriots, Robert Kraft, a été arrêté dans une affaire de prostitution et de trafic sexuel dans un salon de massage en Floride. Il n’a pas été puni.

« Différentes personnes, différentes approches, clairement », a écrit Brown.

Le quart Ben Roethlisberger, un coéquipier de longue date avec les Steelers, a été suspendu pour quatre matchs après avoir été deux fois accusé d’agression sexuelle.

« Quatre matchs pour "Big Ben", c’est un monde de fous. C’en est assez pour moi », ajoute t-il.

Brown a été échangé par Pittsburgh et libéré par Oakland après que des histoires hors-terrain aient fait surface.

La Nouvelle-Angleterre l’a embauché mais quelques jours plus tard, une femme a intenté une poursuite civile en Floride, l’accusant de viol.

Il a disputé un match puis a été libéré, l’équipe ayant appris qu’il a tenté d’intimider une deuxième femme qui l’accusait d’inconduite sexuelle.

Brown laisse planer qu’une dispute concernant un boni à la signature de neuf millions allait mener à un grief syndical.

Le premier versement de la prime était dû lundi et les Patriotes n’ont pas payé. L’équipe tente d’annuler l’accord et de retenir l’argent.

Brown avait également obtenu 29 millions garantis des Raiders.

« Ne jouerai plus dans la NFL, écrit-il. Ces propriétaires peuvent annuler des ententes et faire ce qu’ils veulent n’importe quand. On verra si l’Association des joueurs les tiendra responsables. Triste qu’ils peuvent rendre nulles des garanties n’importe quand. On verra s’ils vont payer ! »

Plusieurs des gazouillis avaient été supprimés quelques heures plus tard, quand les Patriots ont amorcé leur match contre les Jets de New York.

Questionné par CBS avant le match à propos de la raison pourquoi on a libéré Brown, l’entraîneur Bill Belichick n’a pas voulu commenter.