L'entraîneur-chef des Patriots de la Nouvelle-Angleterre Bill Belichick a déclaré qu'il s'attend à voir Antonio Brown s'entraîner avec l'équipe mercredi après-midi, au lendemain du dépôt d'une poursuite civile de son ex-entraîneuse personnelle dans l'État de la Floride, laquelle allègue qu'il l'aurait agressée sexuellement en trois occasions.

Belichick a refusé de répondre aux autres questions relatives à Brown, dont son statut en vue du match de dimanche contre les Dolphins à Miami. Il a plutôt recommandé aux journalistes de consulter le communiqué des Patriots émis mardi soir, dans lequel ils ont indiqué qu'ils étaient au courant de la poursuite et qu'ils « prenaient ces allégations très sérieusement ».

Brown a nié ces allégations. Darren Heitner, un avocat qui représente Brown, a mentionné à l'Associated Press que son client envisageait de déposer une poursuite en diffamation. La NFL n'a émis aucun commentaire, mais a précisé qu'une enquête sera déclenchée dans ce dossier.

Brown avait été initialement échangé des Steelers de Pittsburgh aux Raiders d'Oakland l'été dernier. Il a ensuite été victime d'une étrange blessure à un pied, a été impliqué dans une lutte avec la NFL à propos de son casque protecteur, s'est absenté de nombreuses séances d'entraînement, a écopé de plusieurs amendes salées, s'en est pris au directeur général des Raiders Mike Mayock et a publié plusieurs messages controversés sur les réseaux sociaux qui ont mené à la décision du club californien de le libérer.

Il a ensuite ratifié une entente avec les champions en titre du Super Bowl.

PHOTO STEVEN SENNE, ASSOCIATED PRESS

L'entraîneur-chef des Patriots de la Nouvelle-Angeleterre, Bill Belichick.