De retour à l’entraînement, mardi, les Alouettes ont retrouvé le meneur de leur attaque, Vernon Adams fils. Khari Jones a toutefois confirmé que B.J. Cunningham avait subi une fracture à un poignet lors de la défaite des siens, vendredi soir.

«Il ratera probablement le reste de la campagne. C’est très dommage, car il connaissait une très bonne saison. Il va assurément manquer à notre équipe», a dit l’entraîneur-chef.

Cunningham est au premier rang de l’équipe avec 27 attrapés et 345 verges de gains par la passe. Bonne nouvelle pour les Oiseaux, DeVier Posey reprendra sa place dans l’alignement, samedi soir à Calgary. Le receveur a raté quatre matchs en raison d’une blessure à un mollet.

«Tous nos joueurs devront élever leur niveau de jeu d’un cran afin de compenser l’absence de B.J.», a rappelé Jones, qui estime que son groupe de receveurs reste solide grâce à Posey, Eugene Lewis et les recrues Quan Bray et Jake Wieneke.

«Je ne vais pas trop parler de ce que je vais faire, je vais plutôt laisser parler mon jeu. Je suis ici pour me démarquer, attraper des passes et aider mon équipe à gagner», a commenté Posey.

Pleine confiance en Adams

Adams a suivi et réussi le protocole des commotions cérébrales, et ne ressent plus aucun symptôme de celle qu’il a subie le 2 août.

«J’ai eu quelques étourdissements la première journée, mais ça s’est amélioré tous les jours à partir de ce moment. Je me sens bien», a dit Adams.

Le quart-arrière était aux premières loges pour voir les deux défaites des Alouettes, qui avaient gagné leurs trois matchs précédents.

Ce n’est pas comme si j’étais la seule raison pour laquelle l’équipe gagnait, mais c’était difficile de voir l’équipe perdre. J’aurais aimé pouvoir jouer et faire ce que je pouvais pour l’aider.

Vernon Adams fils, quart-arrière des Alouettes

Jones a confirmé vendredi soir qu’Adams était maintenant sans équivoque le quart partant de l’équipe. Mardi, le pilote a essentiellement dit que c’était Adams qui donnait les meilleures chances de gagner à l’équipe.

«Il joue avec une vitesse dont notre attaque a besoin. On n’est pas la même équipe sans lui, alors c’était bon de le voir sur le terrain aujourd’hui [mardi]. Il a pris un rôle de leader au sein de l’attaque.»

«Il est l’un des meilleurs quarts universitaires que j’ai vus. À mon avis, lui et Johnny [Manziel] étaient nez à nez. Je pense qu’il possède le talent pour faire la même chose dans la LCF, et s’il est en mesure de le faire, il pourrait être un joueur spécial.»

Quant à lui, William Stanback s’est entraîné durant une trentaine de minutes avant de quitter le terrain. Le porteur de ballon souffre d’une blessure à un talon et pourrait rater un deuxième match de suite. Jones a toutefois indiqué que le cas de Stanback serait réévalué quotidiennement. Le centre-arrière Spencer Moore s’est blessé à un ischio-jambier face aux Roughriders et ratera probablement la partie de samedi.

De la pression sur Bede

Jones n’avait pas exclu la possibilité d’ajouter un autre botteur à sa formation après avoir vu Boris Bede rater un placement et un converti contre les Roughriders. Or, il n’y avait aucun nouveau botteur, mardi.

On ne l’a pas fait pour le moment, mais ça demeure une possibilité. Boris [Bede] serait le premier à admettre qu’il joue mieux lorsqu’il fait face à de la compétition. J’aimerais donc ajouter un botteur qui pourrait le pousser ou qui pourrait même se démarquer. Il y a de la compétition à toutes les autres positions, et ça ne devrait pas être différent chez les botteurs.

Khari Jones, entraîneur-chef des Alouettes

Certains joueurs composent relativement bien avec la critique, mais Bede n’en fait pas partie. Le botteur était sur la défensive lorsqu’il a répondu aux questions des journalistes, mardi.

«Comme c’est toujours le cas avec un botté manqué, on passe au prochain. J’en ai manqué deux et j’ai laissé échapper un total de trois points, si je ne me trompe pas. J’ai raté un converti d’un point et un placement, mais j’ai réussi un simple sur le jeu. Ce sont des choses qui arrivent, on est moins performant certains jours», a dit Bede.

«Les botteurs sont particuliers, mais ils doivent être capables de faire fi de la critique. Et ils doivent être capables de bien performer lorsque c’est le moment de le faire. Boris le sait. Lorsqu’on ne performe pas bien, certaines choses peuvent se produire. On espère qu’on n’aura pas à se rendre jusque-là, car on aime Boris et ce qu’il apporte à l’équipe», a prévenu Jones.

Un match de 43 minutes

Jones est revenu sur la défaite controversée de son équipe contre la Saskatchewan. Même s’il restait 17 minutes à jouer, la LCF a mis fin au match en vertu d’un nouveau règlement qui a été inclus dans la convention collective il y a quelques mois.

Puisque le match était arrêté depuis plus d’une heure, qu’il y avait encore des risques d’orages et de foudre et qu’il y avait au moins deux quarts et demi qui avaient déjà été disputés, la rencontre a pris fin.

«Je pense encore qu’on aurait pu continuer le match. En marchant pour rentrer à la maison, je trouvais que c’était une bonne météo pour jouer au football. Cela dit, je comprends que la sécurité des gens est primordiale», a dit Jones.

Prochain match: Alouettes c. Stampeders, samedi à 19 h, à Calgary