Le quart des Alouettes Johnny Manziel s'est de nouveau retrouvé - bien malgré lui - au coeur de l'actualité lors de la séance d'entraînement de jeudi.

Mercredi, TVA Sports a rapporté que le quart était «un joueur détesté» au sein de l'organisation. 

Celui qui a été acquis à fort prix par le directeur général Kavis Reed cette saison a dit ne pas comprendre d'où pouvait venir pareille affirmation. 

«Je suis arrivé (jeudi) et quelques gars sont venus me serrer la main et me regarder droit dans les yeux pour me dire: "Je veux être clair: on ne te déteste pas". C'est difficile pour moi (de vivre ça). Je ne lis pas beaucoup, ni ne regarde les reportages, car je sais quelle est l'ambiance dans l'équipe. Mais ma femme le fait et elle m'a dit: "Qu'est-ce que tu fous au boulot ? Es-tu en train de foutre le trouble?". 

«Les gens doivent comprendre que je viens travailler tous les jours. Que j'y mets beaucoup de temps et d'énergie. Ce reportage, cette bouillie pour les chats, car c'est ce que c'est, affecte ma vie et la façon dont les gens me perçoivent. Il n'y a personne dans ce vestiaire que je ne considère pas un ami. J'ai de bons amis au sein de cette équipe, des gens qui seront mes amis même quand tout cela sera terminé. Quiconque propage des faussetés de la sorte a tort.» 

Pendant qu'il répliquait à ce reportage, l'ailier défensif John Bowman se trouvait tout près et appuyait les dires de son quart-arrière. Comme le maraudeur Nicolas Boulay. 

«Je ne sais vraiment pas qui a pu aller dire une chose pareille au sujet de Johnny, a affirmé Boulay. C'est vraiment un bon gars, qui s'entend avec tout le monde dans le vestiaire et qui a à coeur les succès de l'équipe. Quand j'ai vu ça en prenant mon petit-déjeuner ce matin, j'ai bien failli m'étouffer.» 

«Si certains ne m'apprécient pas, personne n'est venu me le dire, a ajouté Manziel. Je parle à tout le monde au sein de l'équipe chaque semaine. C'est malheureux que les gens puissent croire que ce qui a été rapporté soit un tant soit peu véridique. J'adore mes coéquipiers et me trouver à Montréal. J'espère qu'ils pensent la même chose de moi. Si ce n'est pas le cas, je serai heureux de régler la question face à face avec ces gens.»