Porter un dur coup aux espoirs des Dolphins de se rendre en éliminatoires, voilà qui est assez de motivation pour les Bills. Mais il y a plus que ça.

Le plaqueur Marcell Dareus et le demi de coin Nickell Robey-Coleman sont parmi les joueurs des Bills qui vont en donner un peu plus qu'à l'habitude au New Era Field, samedi.

Dareus était à l'écart à cause d'une blessure le 23 octobre, quand Jay Ajayi a obtenu 214 verges au sol dans un gain de 28-25 des Dolphins, à Miami.

«Ç'a rarement été aussi pénible pour moi de regarder un match», a confié Dareus.

Robey-Coleman se retient au sujet du plaqué de l'ailier espacé Jarvis Landry des Dolphins contre le demi de sûreté Aaron Williams, des Bills. L'impact a mis fin à la saison de Williams en le blessant au cou, et la carrière de ce dernier est menacée.

Landry a été puni sur le jeu, puis ensuite mis à l'amende par la NFL.

«J'ai mon opinion là-dessus mais je vais la garder pour moi, a dit Robey-Coleman. Nous devons rester concentrés sur le match comme tel.»

Avec une fiche de 7-7, les Bills ont de très minces chances de prolonger leur saison au-delà du 1er janvier.

Quant aux Dolphins (9-5), ils peuvent accéder aux éliminatoires si un gain contre Buffalo était combiné à un revers ou une nulle des Broncos à Kansas City, dimanche soir.

Le club du sud de la Floride est sans victoire à ses quatre dernières visites à Buffalo, mais ne leur parlez surtout pas de la température.

«Beaucoup de monde en parlent beaucoup trop, résume l'ailier défensif Cameron Wake, au septième rang de la NFL avec 10 sacs et demi, cette saison. Il fait chaud chez nous. Il fait froid là-bas. Des fois il pleut. Des fois non. Nous avons un travail à faire, peu importe le temps qu'il fait.»

Victorieux dans huit de leurs neuf derniers matchs, les Dolphins auront à nouveau Matt Moore comme quart partant, samedi. Le week-end dernier, le vétéran réserviste a cumulé 236 verges aériennes dont quatre passes de touché, aidant les siens à battre les Jets 34 à 13.

Le coordonnateur offensif des Dolphins, Clyde Christensen, compare Moore à Matt Hasselbeck, qui a très bien fait en 17 ans comme quart partant ou substitut.

«Il a gagné des gros matchs. Il a une personnalité rassembleuse et un petit brin de folie, a dit Christensen, qui a dirigé Hasselbeck avec les Colts. Hasselbeck avait les mêmes caractéristiques. Je pense qu'ils sont des réservistes de grande qualité mais à plusieurs égards, ces gars-là sont des partants.»