La Ville de Montréal va aider les Alouettes à trouver un nouveau lieu d'entraînement, alors que l'équipe de football est prise depuis des années avec une situation «loin d'être idéale». Déjà, le Centre Claude-Robillard, l'Auditorium de Verdun, le parc Jarry et le futur Stade de soccer de Montréal sont évoqués.

À l'heure actuelle, les joueurs des Alouettes se préparent à leur entraînement dans un vestiaire du Stade olympique, grimpent ensuite dans un autobus, se rendent dans un parc de Saint-Léonard et rentrent ensuite au Stade avec le même autobus.

«Le temps perdu en déplacement nous affecte, parce qu'on ne peut pas garder les joueurs plus de quatre heures et demie par jour en meeting ou en entraînement», explique le président des Alouettes Mark Weightman.

Les Alouettes cherchent donc un terrain et un immeuble pour loger leur vestiaire depuis des années. Ils ont cependant décidé de demander l'aide de la Ville de Montréal et se sont inscrits au registre des lobbyistes cet automne.

«Nous allons évaluer si certaines infrastructures sportives existantes de la Ville telles que le Centre Claude-Robillard, l'Auditorium de Verdun, le parc Jarry et le futur Stade de soccer de Montréal correspondent aux exigences réglementaires et pourraient accueillir les Alouettes», explique le responsable des sports au comité exécutif, Dimitrios Beis.

Sur le registre, les Alouettes indiquent être à la recherche d'un terrain réglementaire bordé d'un immeuble de 20 000 pieds carrés «qui pourrait répondre à [leurs] besoins en espaces de bureaux et vestiaires», le tout près d'une station de métro et d'une cinquantaine d'espaces de stationnement.

Le président de l'équipe fait valoir qu'il ne demande pas de subvention de la Ville. Il espère simplement obtenir son aide pour trouver l'endroit propice.

«Les gens pensent parfois que si les Alouettes occupent un terrain, alors la communauté ne pourra plus s'en servir. Mais c'est faux, assure Mark Weightman. Au maximum, on tient trois entraînements sur le terrain par semaine. C'est six heures par semaine, pendant 20 semaines et pendant des heures les moins en demande, de jour et de semaine.»

«Nous nous engageons auprès de l'organisation des Alouettes à les accompagner dans la recherche d'un terrain qui correspond à leurs besoins, assure Dimitrios Beis. Des discussions auront cours auprès des différents intervenants dans les semaines et mois à venir.»