La deuxième ronde des séries éliminatoires s'amorce aujourd'hui dans la NFL, et parmi les quatre matchs du week-end, c'est celui entre les Packers de Green Bay et les 49ers, ce soir (20 h) à San Francisco, qui génère le plus d'intérêt.
La confrontation entre Aaron Rodgers et la défense des Niners est particulièrement prometteuse, mais comme c'est le cas depuis quelques mois, l'état de santé des receveurs des Packers est un peu nébuleux. Jordy Nelson (cheville) et Randall Cobb (virus) ont raté deux entraînements en début de semaine.
Lorsque tous ses membres sont en uniforme et productifs, le groupe de receveurs des Packers est sans contredit le meilleur de la NFL. La seule façon de ralentir Rodgers devient alors de le frapper derrière la ligne de mêlée le plus souvent possible. Un peu barbare, mais c'est comme ça.
Lors de leur victoire de 30-22 contre les Packers en début de saison, c'est ce que les Niners ont réussi à faire. Ils ont notamment enregistré trois sacs, et le match avait lieu au Lambeau Field. Les Packers ont beaucoup plus de difficulté à bien protéger Rodgers à l'étranger. Dans leurs quatre autres défaites de la saison (à Seattle, à Indianapolis, au New Jersey contre les Giants, et au Minnesota), ils ont accordé 23 sacs.
La pression sur le quart, c'est bien sûr l'affaire d'Aldon Smith chez les 49ers. Disputant sa deuxième saison, le secondeur a réussi plus de la moitié des 38 sacs de son équipe (19,5). Smith est peut-être le joueur le plus craint par les passeurs du circuit en raison de sa vitesse et de son explosion.
Comme n'importe quel secondeur extérieur qui joue dans une défense «3-4», le rendement de Smith dépend cependant de celui de l'ailier défensif devant lui. Et depuis que Justin Smith s'est blessé, le 16 décembre à Foxboro, l'autre Smith n'a récolté aucun sac en trois matchs.
Souffrant d'une déchirure à un triceps, Justin Smith devrait affronter les Packers, mais le coordonnateur défensif Vic Fangio a spécifié qu'il n'hésiterait pas à le retirer de la formation s'il juge qu'il n'est pas en mesure de faire le travail.
De l'autre côté du ballon, les Packers seront-ils capables d'arrêter le jeu au sol des 49ers? B.J. Raji, en particulier, devra être très bon, car l'imposante ligne offensive des Niners pourrait vite s'imposer et prendre le contrôle du match.
Frank Gore ne représente plus la seule menace dans le champ arrière des 49ers. Comme on s'en doutait, Jim Harbaugh semble avoir gardé la recrue LaMichael James dans sa manche jusqu'en fin de saison. L'explosif James a eu le ballon dans ses mains à 30 reprises dans les quatre derniers matchs, lui qui n'a pas été utilisé lors des 12 premiers de la saison.
Il y a aussi le quart Colin Kaepernick. Comme à peu près tout le monde, Harbaugh se doutait bien que les Vikings du Minnesota ne vaincraient pas les Packers deux fois en six jours. Il a donc eu deux semaines pour préparer son équipe. L'entraîneur-chef a sûrement quelques jeux de course en réserve pour Kaepernick.
C'est précisément en raison de cette semaine de préparation supplémentaire que les 49ers partent avec une longueur d'avance. Prévoyez un bon match de l'ailier rapproché Vernon Davis, qui est très discret depuis que Kaepernick a remplacé Alex Smith (six attrapés à ses six derniers matchs).
Notre prédiction : Packers 19, 49ers 24
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La pression sur Ryan et les Falcons
Quelles seraient les répercussions d'une autre défaite en séries des Falcons? Le propriétaire de l'équipe, Arthur Bank, perdrait-il patience avec Mike Smith? Matt Ryan porterait-il l'étiquette de joueur incapable de gagner les matchs importants? Tony Gonzalez prendrait-il sa retraite sans ne jamais avoir gagné un match éliminatoire?
C'est la deuxième fois en trois ans que les Falcons terminent la saison avec une fiche de 13-3 et qu'ils obtiennent l'avantage du terrain dans la Conférence nationale. S'il fallait qu'ils trébuchent dès leur premier match en séries pour une quatrième fois en cinq ans, les bonnes gens d'Atlanta ne la trouveraient pas drôle.
Les Seahawks possèdent la formation pour éliminer les Falcons. Leur tertiaire est la mieux nantie du circuit pour faire face à Roddy White, Julio Jones et Gonzalez. Et si leurs receveurs perdent trop souvent leurs batailles individuelles, la journée sera longue pour les Falcons.
En attaque, Russell Wilson devrait bénéficier d'une bonne protection, car John Abraham est le seul joueur des Falcons capable d'exercer de la pression sur le quart avec constance, et il jouera en dépit d'une blessure à une cheville.
La clé du match pourrait très bien être Marshawn Lynch. Les Falcons seront-ils en mesure d'arrêter le puissant porteur des Seahawks? Leurs secondeurs sont plus rapides qu'imposants.
Afin de l'emporter, les Falcons devront forcer Wilson à commettre quelques erreurs, ce qui ne sera pas facile à faire. Wilson a établi une nouvelle marque pour une recrue au niveau du différentiel entre les passes de touché et les interceptions (+16).
En revanche, à défaut d'être robuste et imposante comme celle des Seahawks, la tertiaire des Falcons possède des joueurs dangereux en Asante Samuel, Thomas DeCoud et William Moore.
Une victoire à l'arrachée pour les Falcons, qui ne peuvent se permettre de bousiller une autre occasion semblable.