Les amateurs de football devraient traîner le moins de choses possible avec eux au Super Bowl, dimanche.

La secrétaire de la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a réitéré que les mesures de sécurité au Lucas Oil Stadium seraient beaucoup plus importantes qu'à l'habitude, comme c'est la coutume pour les grands événements sportifs depuis les attaques terroristes de 2001.

Napolitano mentionne tout de même qu'en date de mercredi, il n'y a pas de menaces crédibles entourant la présentation du match.

Il y aura des détecteurs de métal et des fouilles corporelles avant la confrontation entre Giants et Patriots, qui devrait attirer environ 67 000 personnes.

On a dit aux partisans de ne pas amener de caméras numériques, de ballons de plage ou de vuvuzelas, notamment.

Les gens pourront entrer au stade quatre heures et demie avant le botté d'envoi prévu à 18h20, mais on s'attend à une admission ralentie par les mesures de sécurité, dont l'inspection des sacs.

Le transport aérien privé, incluant les dirigeables, sera interdit aux alentours du stade pendant le match.

Le contexte exceptionnel est visible au centre-ville d'Indianapolis, avec notamment des chiens entraînés à détecter les explosifs, qui examinent les autobus du transport en commun.

Jeffrey Miller, le chef de la sécurité pour la NFL, a demandé à tout le monde d'être vigilant, rappelant une initiative amorcée lors du Super Bowl de l'an dernier, à Dallas. Le programme «Si vous voyez quelque chose, dites quelque chose» a mené à 110 messages texte le jour du match sur divers comportements de spectateurs et préoccupations de sécurité, a dit Miller.