Finalement, les Broncos vont peut-être attendre un peu avant de lancer la serviette dans le cas de Tim Tebow. Le quart-arrière n'a réussi que 10 passes, hier, mais il a totalisé 316 verges par la voie des airs afin d'éliminer les Steelers de Pittsburgh, 29-23, à Denver.

Les Broncos ont laissé filer une avance de 14 points en deuxième demie avant de l'emporter dès le premier jeu de la prolongation, un touché de 80 verges de Demaryius Thomas, qui a saisi une passe d'une vingtaine de verges avant de filer vers la zone des buts, et vite comme ça, les Steelers pouvaient commencer leurs vacances.

Comme il le faisait avec les Gators de l'Université de la Floride, Tebow a brillé dans un match d'une grande importance, permettant aux siens de poursuivre l'aventure des séries, samedi prochain, à Foxborough. Le quart des Broncos a complété plusieurs longues passes, dont trois au deuxième quart.

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Les Steelers étaient décimés par les blessures et ont perdu deux piliers en défense au premier quart, les joueurs de ligne Casey Hampton et Brett Keisel. C'est toutefois l'absence du demi de sûreté Ryan Clark qui a fait le plus mal. On ne parle pas souvent de lui parce qu'il joue dans l'ombre de Troy Polamalu, mais on a pu constater l'importance de Clark, hier.

Il n'en reste pas moins que l'équipe de John Fox méritait de gagner. Les entraîneurs avaient élaboré un bon plan de match; la défense a été solide pendant la majorité de la rencontre; et Tebow a fait voir une précision insoupçonnée. Un choix de première ronde en 2010 comme Tebow, Thomas a joué comme le receveur de premier plan auquel s'attendaient les Broncos lorsqu'ils l'ont repêché (204 verges de gains).

Les Broncos auront maintenant la difficile tâche d'affronter des Patriots bien reposés, samedi soir. La dernière fois qu'ils se sont mesurés à Tom Brady, les Broncos y ont goûté, 41-23. Pourront-ils mieux faire cette fois? Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas cette semaine qu'on entendra moins parler de Tebow.

Des Giants qui font peur

Dans l'autre match d'hier, les Giants de New York n'ont fait qu'une bouchée des Falcons d'Atlanta, les dominant dans tous les aspects du jeu. Leur prochain match sera maintenant à Green Bay, où ils tenteront de surprendre les Packers, dimanche prochain.

Les Giants ont presque vaincu les champions en titre, il y a un peu plus d'un mois, s'inclinant 38-35. C'était toutefois avant que leur jeu au sol ne retrouve la forme, et que les ailiers défensifs Justin Tuck et Osi Umenyiora ne recouvrent la santé. Contre Tuck, Umenyiora, et Jason Pierre-Paul, la ligne offensive des Packers subira son plus gros test de la saison.

Eli Manning a-t-il déjà mieux joué que présentement? Hier, c'est Hakeem Nicks qui a été sa cible préférée, captant six passes pour 115 verges et deux touchés. Notons aussi le bon boulot de la ligne devant lui, qui a joué comme en 2007 et 2008.

Nicks, Victor Cruz, et Mario Manningham - de retour en santé, lui aussi -, forment un trio d'ailiers espacés dangereux, qui se complémentent parfaitement en raison de leurs différents styles de jeu. La défense des Packers a intérêt à retrouver son aplomb, et vite.

À l'inverse des Giants, les Falcons ont joué comme des pieds. Mike Smith et Matt Ryan ont ainsi subi une troisième défaite en autant de matchs éliminatoires. Smith a multiplié les décisions douteuses, qui ont empêché son équipe de trouver son rythme.

La pression sur les Falcons sera forte, l'automne prochain.