C'est toute une saison qui vient de se terminer pour les Jets de New York.

des gros noms, des scandales, des controverses, et une autre course au championnat qui s'est terminée plus tôt que prévu.

«Je crois que le meilleur est à venir pour nous», a mentionné le toujours optimiste entraîneur des Jets Rex Ryan, lundi, un jour après que son équipe eut perdu 24-19 aux mains des Steelers de Pittsburgh lors du match de championnat de l'Américaine.

Au moins, Ryan est constant. Il s'est montré positif par rapport à son équipe depuis qu'il s'est amené comme entraîneur il y a deux ans, alors pourquoi s'arrêter maintenant? Les Jets (13-6) étaient à un match d'accéder au Super Bowl pour une deuxième année consécutive, une première dans l'histoire de l'organisation.

Ryan avait d'ailleurs griffonné «Soon to be champs» (bientôt champions) sur un autobus du réseau ESPN lors du camp d'entraînement.

«Je ne sais pas quand ça se produira, mais j'y crois, a déclaré Ryan. Dans mon coeur, je crois que nous serons des champions.»

Cette confiance est ce qui fait que Ryan est aussi apprécié par ses joueurs - et aussi ce qui fait de lui une cible. Mais, au-delà de tout ça, il a déjà réussi à changer la perception d'une équipe qui n'avait pas vraiment d'identité.

«C'est évidemment décevant que nous n'ayons pas atteint nos objectifs cette année, mais ça ne veut pas dire que nous avons connu une mauvaise saison, a évoqué Ryan. Quand on la regarde de près, nous avons eu toute une saison. Et nous étions très près du but.»

Et ses joueurs ne le contesteront certes pas, après que les Jets eurent été la seule formation à faire partie des quatre dernières en lice pendant les éliminatoires lors des deux dernières saisons.

«Nous sommes tellement près du but, a dit le quart-arrière Mark Sanchez. Aussi difficile que ça peut être, nous frappons à la porte.»

Mais Ryan et le reste de l'organisation espéraient plutôt que la porte menant au Super Bowl soit fracassée cette année.

Tout a  commencé avec une saison morte au cours de laquelle les Jets ont réalisé quelques coups d'éclat - les signatures de LaDainian Tomlinson et de Jason Taylor, en plus des acquisitions de Santonio Holmes et de Antonio Cromartie. Ils s'étaient également départis de quelques joueurs populaires incluant Thomas Jones et Alan Faneca, en plus d'avoir échangé Leon Washington et Kerry Rhodes.

Ryan avait insisté sur le fait que les Jets faisaient des changements qui les rendraient encore meilleurs que l'équipe qui avait été éliminée par les Colts d'Indianapolis lors du match de championnat de l'Américaine, la saison dernière. S'ils n'avaient pas eu à encore disputer toutes leurs rencontres éliminatoires sur la route, peut-être les Jets auraient-ils réussi à franchir cette dernière étape, ce qu'ils n'ont pas fait depuis que Joe Namath les y a menés en 1969.